Crèches au Val-de-Travers
L’accueil extrafamilial, c’est aussi ça !
Cette semaine, je vous propose un article un peu différent par rapport aux précédents. On ne va pas se pencher sur une structure d’accueil extrafamilial particulière mais sur différents aspects du parascolaire. Prise en charge des enfants à besoins spécifiques, interaction avec les parents à travers une plateforme informatique, développement des capacités sensorielles des jeunes, atelier de « libre parole » ou encore rituels de départ et diplôme du parascolaire : vous saurez tout !
Les enfants à besoins spécifiques
De nouvelles normes d’encadrement sont entrées en vigueur au mois d’août 2025 dans le parascolaire. Elles exigent un ratio d’un pour 12 (un membre du personnel pour 12 enfants) de la 1re à la 4e Harmos et un ratio de 1 pour 15 pour la prise en charge des enfants de la 5e à la 8e Harmos. Avant cela, le rapport était plus élevé (1 pour 18). Pour l’accueil des enfants à besoins spécifiques, ce rapport est carrément de 1 pour 1. Un enfant diabétique ou un jeune en fauteuil roulant bénéficie par exemple d’un accompagnant qui lui est entièrement dédié. Cet accompagnant est subventionné par le Canton. L’objectif est qu’il fasse partie intégrante du groupe et ne se sente jamais stigmatisé. Il y a plus d’une dizaine d’enfants à besoins spécifiques dans les infrastructures vallonnières.
Moyen de communication moderne et blocs horaires modulables
Les structures d’accueil extrafamilial s’appuient sur un système de communication moderne pour partager avec les parents en temps réel au fil de l’année. Une plateforme informatique permet de faire circuler les informations du parascolaire aux parents mais aussi dans le sens inverse. Cela est utile pour indiquer une nouvelle allergie chez son enfant par exemple. Ce logiciel permet également de valider les blocs horaires dont les parents ont besoin. Cela s’apparente à une « liste de courses » puisqu’ils glissent les blocs dont ils ont besoin « dans le panier ». En général, un contrat pose les bases des besoins pour l’ensemble de l’année scolaire mais il est possible de moduler les horaires en cours d’année en fonction des disponibilités. Il est possible d’augmenter le taux horaire de la prise en charge de ses enfants en tout temps. En revanche, diminuer les blocs horaires n’est possible qu’à certaines périodes fixes, un peu comme c’est le cas pour un bail à loyer.
Favoriser la pratique du dialogue et le développement des sens
Chaque structure d’accueil parascolaire développe des activités qui lui sont propres. Lecture de livres, atelier décoration, jeux de société ou encore activités culinaires font partie des classiques. Mais il y a également d’autres types d’animations qui se développent. On peut citer la salle de théâtre et de mouvements, les après-midi gym et la salle Snoezelen. Une salle Snoezelen est un espace aménagé pour stimuler les sens de manière douce et relaxante, favorisant le bien-être et la détente par des expériences multisensorielles. Si c’est assez nouveau dans ce domaine, cela se fait depuis plusieurs années dans les établissements des Perce-Neige notamment. Finalement, on peut aussi mentionner l’atelier SEVE qui favorise la pratique du dialogue et de l’attention. Durant quelques minutes, les enfants sont encouragés à s’exprimer sur un thème précis (exemple : qu’est-ce que l’amitié), sans jugement. La parole circule librement pour stimuler la recherche collective et apprendre à penser ensemble.
Kevin Vaucher
Le rituel de départ et le diplôme
Lorsqu’un enfant quitte une structure parascolaire vallonnière, il reçoit automatiquement un diplôme ainsi qu’un livre souvenirs avec des mots de ses copains et copines, des dessins et d’autres attentions de ce genre. Peu importe le temps qu’il a passé au parascolaire, chaque jeune passe forcément par ce sympathique rituel de départ.







Quentin Seewer lors d’une répétition aux Mascarons. © Gilles Simon