Raya en forme, Vaucher top 10 !
Samedi passé, le lac de Joux était neuchâtelois lors de la 10e édition du tour du lac. Sur le tour complet, soit 24 kilomètres, lʼancien Vallonnier Jonathan Raya a remporté lʼépreuve pendant que notre journaliste Kevin Vaucher se faisait une bonne place dans le top 10. Hugo Pétremand et Carolina Plaice sont également venus à bout de la distance. Sur le demi-tour (12 bornes), les Môtisans Chantal et Jean-Pierre Meylan ont bien résisté à la chaleur. Quant à la Fleurisane Valérie Bohren, elle a dû abandonner à mi-parcours mais elle va bien. Retour sur cette compétition exigeante.
Ils étaient près de 900 inscrits et ils étaient finalement « seulement » environ 700 coureurs et coureuse sur la ligne de départ. La chaleur plus élevée que prévu et le petit vent, inéluctablement de face sur une partie du parcours, en auront retenu certains à la maison. Pas de quoi décourager notre détachement du Val-de-Travers qui est arrivé avec plusieurs atouts dans ses baskets du côté du centre sportif de la vallée de Joux. Cʼest de là que sont partis les sportifs qui avaient opté pour le tour complet du lac, soit une virée de 24 kilomètres, avec une belle portion sur terrain accidenté en prime.
Raya tient encore en respect le Français Martin
Lʼancien Vallonnier Jonathan Raya a allumé la mèche dès le coup de feu du maître de course. Le vainqueur du BCN Tour 2019 est parti en tête de peloton avec le Français Jean-Marc Martin. Ce dernier avait fini deuxième de ce même BCN Tour. Et la même hiérarchie a été respectée puisque Raya a fait la différence en deuxième partie de course en parvenant à maintenir une allure ultra rapide jusquʼau bout. Il termine premier en 1 h 28, soit trois minutes de mieux que Martin.
Kevin Vaucher « en chasse »
Actuellement en début de préparation marathon, Kevin Vaucher faisait partie du groupe de chasse. Cette course avait valeur de compétition-test pour celui qui est désormais entraîné par lʼancien coach de… Jonathan Raya. Cʼest le Covasson Jacques Müller qui veille à son bon développement avec une qualification pour lʼun des six « Majors » (les six plus grands marathons du monde) pour objectif. Le journaliste du Courrier a réussi à accrocher le bon wagon jusquʼà lʼautre côté du lac où il est passé dans les quinze premiers. Et il en avait encore sous le pied.
La bataille du Butteran contre lʼErythréen
Suivant son plan de course à la lettre, il a accéléré sur le chemin du retour entre Le Pont et le centre sportif de la vallée de Joux. Il a ainsi pu rattraper les concurrents les uns après les autres. Dans les cinq derniers kilomètres, il était notamment à la lutte avec lʼérythréen Alemu Dawit. Après lui avoir mis la pression et être remonté à sa hauteur, le Butteran a placé une attaque décisive à deux bornes de la ligne. Son chrono a affiché finalement 1 h 40 et il a pris ainsi une neuvième place. Ce qui prouve quʼil est sur le bon chemin. Il va continuer lʼentraînement tout lʼété pour poursuivre sa progression et sʼaffûter davantage.
Saint-Sulpice doublement représenté
Toujours sur le tour du lac complet, deux résidents de Saint-Sulpice se sont aussi confrontés au temps. Hugo Pétremand a bien bataillé pour passer sous la barre des trois heures et ses efforts ont été récompensés. Cʼest après 2 h 51 quʼil a rejoint « le bon côté » du lac. (246e). Carolina Plaice a été un peu moins rapide, ce qui lʼa empêchée de passer sous cette même barre des trois heures. Mais son résultat de 3 h 03 lʼa fait entrer dans les cent premières dames (99e).
La frayeur de Valérie Bohren
Pour conclure, notons que trois Vallonniers étaient engagés sur la demi-boucle de 12 bornes. Jean-Pierre (1 h 15, 96e hommes) et Chantal Meylan (1 h 16, 41e femmes) nʼont été séparés que par q uelques secondes à la fin du parcours. La Fleurisane Valérie Bohren a eu moins de chance puisquʼelle a été victime dʼune crise dʼasthme en cours de route. Prise en charge par lʼambulance, elle a rapidement retrouvé son sourire habituel.
Mes amis étaient juste un peu surpris de me voir déjà à lʼarrivée quand ils ont franchi la ligne,
rigolait-elle. Tout est bien qui finit bien pour la délégation du Val-de-Travers.
Kevin Vaucher