Commune de Val-de-Travers
Malentendus au sujet des fêtes de Noël
Depuis mardi 2 décembre dernier, la Commune de Val-de-Travers et le service de l’accueil de l’enfance sont au centre d’un déferlement massif de critiques sur les réseaux sociaux. En cause, la soi-disant volonté de bannir Noël des structures pré et parascolaires communales, qui est une contre-vérité.
Depuis mardi 2 décembre dernier, les réseaux sociaux bruissent d’une rumeur infondée sur l’interdiction des fêtes de Noël au sein des structures pré et parascolaires communales.
Pour être clair, le Conseil communal de la Commune de Val-de-Travers n’a pris aucune décision de la sorte et invite toutes les personnes touchées par cette contre-vérité à calmer le jeu dans cette période de l’année plutôt axée sur la bienveillance et l’esprit d’ouverture.
Le service de l’accueil de l’enfance, qui reçoit des centaines d’enfants chaque semaine, a planché, en novembre 2022, sur un mode d’emploi afin de faciliter l’organisation des événements de fin d’année dans les structures. Ce document à usage strictement interne devait permettre aux responsables de mettre sur pied des fêtes de Noël de manière harmonisées et inclusives pour que tous les enfants se sentent simplement à l’aise lors de ces rencontres festives, ce qui est le but premier de ces rendez-vous annuels. En aucun cas il n’a été prévu d’effacer Noël mais de l’adapter à notre monde actuel.
Parallèlement à ce vade-mecum d’il y a trois ans, des réflexions ont été menées plus largement ces derniers mois sur les fêtes organisées dans les structures au cours de l’année (fête du printemps, Halloween, Noël, etc.).
Ces discussions non encore abouties (et qui ne devaient pas être communiquées en l’état) devaient reprendre début 2026 au sein du service de l’accueil de l’enfance et une proposition devait ensuite être remise au Conseil communal pour décision formelle.
Respectueuse de toutes et de tous, notre Commune est évidemment attentive aux sensibilités diverses qui se retrouvent au sein de sa population et la question des croyances ou des non-croyances en fait partie. Le Conseil communal sera donc très vigilant lorsqu’il devra se prononcer sur le futur cadre réglementaire des événements organisés par les structures d’accueil extrafamilial.
Si nous pouvons considérer que notre pays a effectivement des racines dans une culture historiquement chrétienne, il s’est aussi enrichi d’autres cultures au fil des siècles qui ne doivent pas être sous-estimées ou rabaissées. Il en va de la cohésion de toute notre collectivité.
Finalement, nous nous permettons de rappeler que la Constitution de la République et Canton de Neuchâtel, acceptée par le peuple en septembre 2000, indique à son article premier que le canton de Neuchâtel est une république démocratique, laïque, sociale et garante des droits fondamentaux.
Comm.





À gauche, Evodie Flückiger. 