Cinéma Colisée et espaceVal
Deux belles vitrines pour le film vallonnier !
Le tournage du film Caroline Hills, réalisé au Val-de-Travers avec des actrices et acteurs vallonniers, vit ses dernières semaines. Tout devrait être dans la boîte d’ici au début de l’été. Mais l’équipe pense déjà à la meilleure façon de « ressortir les images de la boîte ». Deux lieux emblématiques du Vallon serviront. de rampe de lancement à la diffusion du film à partir d’octobre prochain : le cinéma Colisée et espaceVal !
« Lorsqu’on a débuté le projet, nous avions deux grands impératifs en tête. C’était de pouvoir tourner au Creux du Van (les demandes d’autorisation sont en cours) et de pouvoir diffuser le film dans le cinéma du Val-de-Travers. Vous imaginez donc notre joie de la collaboration mise en place avec le cinéma Colisée », se satisfait le directeur artistique Alexander Lantigua.
Une évidence des deux côtés
La satisfaction est la même du côté de la salle obscure (terme qui colle bien à l’esprit du film) : « Vous imaginez bien que de voir tourner un film au Val-de-Travers est quelque chose d’extraordinaire et que nous n’avons pas eu à réfléchir très longtemps avant d’accepter de nous lier à ce projet », évoque son responsable Bertrand Stoller. « C’était d’autant plus logique que c’est une aventure vallonnière portée et incarnée par des habitants du Vallon », appuie la présidente de l’association cinéma Colisée Patricia Rosselet Pianaro.
Un soutien important des professionnels du Colisée
En plus de concerner le volet diffusion du film (lire encadré), cette collaboration permet aussi à l’équipe du film de bénéficier de conseils concrets sur des aspects pratiques pour « faire que son film soit vu » : « Comment obtient-on les autorisations de diffusion dans les cinémas, qui contacter pour proposer notre production et quel âge légal doit-on donner pour visualiser notre film qui contient quand même certaines scènes assez violentes ? Ce sont des questions qui ne concernent pas directement la réalisation et on est bien contents d’être guidés par Bertrand et l’équipe du Colisée », reconnaît le réalisateur José Luis Segura.
La Commune joue le jeu, et le public ?
En parlant de soutien, celui de la Commune de Val-de-Travers est également très apprécié par l’équipe. « C’est l’un de nos principaux partenaires et nous le remercions grandement. Franchement, les autorités ont tout fait pour nous faciliter la tâche et cela nous a bien aidés. » Du soutien, l’équipe de Caroline Hills en a encore besoin un peu pour couvrir une partie de ses frais. « Nous avons lancé une récolte de fonds sur le site hérolocaux de la Raiffeisen. Nous sommes une équipe 100% amatrice, chaque aide est donc la bienvenue pour notre premier long-métrage. » Pour donner un petit coup de pouce, vous pouvez scanner le QR Code et découvrir les contreparties qui vous attendent. Ça vaut le détour (mais ne vous perdez pas en cours de route, il paraît qu’il se passe des choses louches dans les forêts du Val-de-Travers dans l’univers de Caroline Hills…)
Kevin Vaucher
