• Facebook
  • Instagram
Courrier du Val-de-Travers hebdo
  • Exclusivités web
  • Actualité
  • Rubriques
    • Commune
    • Chroniques
    • Où sortir
    • Billets
    • Politique
    • Portraits
    • Lettres ouvertes
    • Faits divers
    • Traditions
  • Sport
    • Football
    • Volleyball
    • Hockey sur glace
    • Sports d’hiver
    • Tennis
    • Cyclisme
    • Course à pied
    • Tir
    • Lutte
    • Autres
  • Journal digital
  • Contact
  • Rechercher
  • Menu Menu
Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Centre culturel
Les révérences de deux membres fondateurs
Chroniques
22 août 2025

Centre culturel du Val-de-Travers

Les révérences de deux membres fondateurs

À la fin août 1980, le Centre culturel du Val-de-Travers célébrait son inauguration dans les rues de Môtiers. Quarante-cinq ans plus tard, la fondation participe toujours au foisonnement culturel de la région. Membres fondateurs, Pierre-André Delachaux et Jean-Patrice Hofner, reviennent sur ces quatre décennies, alors qu’ils vont tirer leur révérence du comité.

L’un est peut-être la mémoire « historique », l’autre la mémoire « juridique » du Centre culturel du Val-de-Travers (CCV). Membres du conseil de fondation depuis sa création, Pierre-André Delachaux et Jean-Patrice Hofner sont quelque peu « les derniers mohicans » du CCV, qui fête cette année ses quarante-cinq ans. « J’ai 80 ans et un mois, j’ai pour l’instant passé plus de la moitié de ma vie au comité », plaisante Pierre-André Delachaux, qui en fut le secrétaire. Jean-Patrice Hofner fut, lui, le premier président du CCV, de sa naissance en 1980 à 1993, puis à nouveau de 2012 à 2015. Alors que tous les deux s’apprêtent à se retirer du CCV cet été, Pierre-André Delachaux et Jean-Patrice Hofner se remémorent la genèse de la fondation, ainsi que les divers projets qu’elle a menées à bien.

« La région a toujours eu une vie culturelle importante, peut-être en raison de son éloignement des centres que représentaient Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds à l’époque où il n’y avait pas les routes actuelles », explique Jean-Patrice Hofner en relevant que les habitants du Vallon avaient « un goût pour la culture ». Dans les années 1970, Pierre-André Delachaux se rappelle des différents groupes culturels de la région, souvent en concurrence pour la recherche de fonds et de subventions. Il se souvient aussi du regard de certains. « On passait pour des gauchistes parfois », note-t-il. D’où une progressive volonté, chez les acteurs culturels, de s’unir. « Il fallait se faire reconnaître auprès des autorités et avoir une existence officielle », poursuit Pierre-André Delachaux.

Naissance dans un « embrouillamini »

Une première tentative de réunir les différents groupes s’occupant de la culture voit le jour avec une « Semaine belge » en 1974. « Il s’agissait de faire venir au Vallon des artistes de tous genres, cinéma, peinture, théâtre, musique, etc. », détaille Pierre-André Delachaux. Pour l’occasion, l’association organisatrice se nomme « Pool culturel » et fait naître l’idée d’une entité englobant les acteurs vallonniers de la culture. « J’arrive au Val-de-Travers en 76-77 comme apprenti avocat et notaire et ses différentes associations sont venues vers moi », relate Jean-Patrice Hofner, qui propose bientôt la création d’une fondation, et ce en raison de la spécificité des statuts juridiques.

Toutefois, la création de la fondation du CCV n’aura lieu qu’en 1980. « Cela s’est fait à la faveur d’un embrouillamini politique », sourit Pierre-André Delachaux. « Le Conseiller d’État François Jeanneret était venu entériner le projet d’un stand de tir régional à Môtiers et discuter accessoirement de celui d’un centre culturel. Finalement, le stand fut refusé et la culture acceptée, sans un total soutien du canton ». Ainsi, en 1980, le conseil de fondation intègre deux membres de chaque association culturelle (Groupe théâtral des Mascarons, le Musée régional, le Groupe Alambic, qui deviendra Hors-Tribu, les Jeunesses musicales et le Ciné-club), ainsi que des délégués des communes et de l’État. « Depuis quarante-cinq ans et la création, je n’ai jamais vu quelqu’un du canton participer à nos séances », plaisante Jean-Patrice Hofner.

L’apothéose Expo.02

Si, depuis 1980, le CCV a permis aux différents acteurs de se développer, comme le groupe théâtral des Mascarons ou les Évasions musicales avec la transformation de la Chapelle aux Concerts, il a aussi mené de grands projets en commun, comme pour le 150e anniversaire du Canton de Neuchâtel. « Nous avions lancé un concours de films amateurs avec pour thème ‹ Une minute pour dire Neuchâtel › et on a eu deux ou trois pépites », se souvient Pierre-André Delachaux. Les films furent projetés dans un ancien pavillon de bains restauré et installé à La Vue-des-Alpes.

L’Expo.02 fut la grande opportunité du CCV. « C’est l’organisation qui est venue nous chercher pour un spectacle sur l’absinthe. Au début, nous avons hésité, puis finalement nous nous sommes lancés », relate Pierre-André Delachaux. Et pour quel succès ! La pièce de Denis Rabaglia, ARTEMISIA, mise en scène par Robert Bouvier et le soutien des Mascarons, au Théâtre des Roseaux sur l’Arteplage de Neuchâtel, sera jouée 27 fois. « Aucune autre région ne fut représentée comme cela, ce fut une apothéose pour le CCV », estime son secrétaire démissionnaire, en citant aussi l’exposition « A.comme », à la Tour de l’OFS en 2005, sur l’absinthe sans pour autant la mentionner. Également, chaque anniversaire du CCV a été aussi l’occasion d’un événement particulier. « Beaucoup sont restés dans les mémoires », précise Jean-Patrice Hofner.

Les deux membres fondateurs soulignent combien le CCV a été un moteur culturel au Val-de-Travers. « Nous avons toujours dû un peu nous battre, mais cela a toujours fini par passer », estime Pierre-André Delachaux. Jean-Patrice Hofner note que la création de Môtiers Art en plein air est même née « autour d’une séance de comité » et qu’elle a bénéficié de l’accord de la fondation. Le secrétaire du CCV, encore jusqu’au 30 août, relève le succès rencontré par le Ciné-club des jeunes le mercredi après-midi. « La culture va continuer à vivre pleinement grâce à l’enthousiasme de toute l’équipe, car il y a des gens remarquables qui œuvrent dans toutes les associations culturelles au Vallon », conclut Jean-Patrice Hofner.

Gabriel Risold

Articles qui pourraient vous intéresser

De gauche à droite : Patrice Jeanneret, Yves Brenez, Christian Pierre, Bernard Caro, Paul et Pierre Bergeron.  Patrice Jeanneret 3e au Québec Depuis dix-huit ans, on tape des balles à Travers André Vanderveken teste les réflexes de sa compagne au moyen de l’énorme balle du kin-ball.Nouveau club au Val-de-Travers
Vous connaissiez le walking, découvrez maintenant le Valkin!
Insolite: Sur les deux pattes arrière, ils cumulent plus de 4 mètres de beauté!
Courrier Hebdo

Le journal

Nous soutenir

Abonnement papier

Tarifs des annonces

À propos

Historique

Imprimerie Montandon

Contact

Heures d’ouverture

Lundi-jeudi: 8h-12h / 13h30-17h
Vendredi: 8h-12h

Fermetures annuelles

Courrier du Val-de-Travers Hebdo 2025 | réalisé et maintenu par Karbonic - communication technique
  • Facebook
  • Instagram
70e Mi-Été des Bayards
En un mot: IN-CRO-YABLE!
Faire défiler vers le haut