Comptoir du Val-de-Travers
atisfaits, les organisateurs veulent regarder vers 2026
Le 11 mai dernier, le Comptoir du Val-de-Travers a refermé ses portes à la patinoire de Fleurier. Premier bilan de cette édition 2025 avec le président de l’organisation, Ruben Dominguez.
Il y a deux semaines, la 31e édition du Comptoir du Val-de-Travers a retrouvé la patinoire de Fleurier sous l’égide de nouveaux et jeunes organisateurs. Dix jours après sa clôture, le dimanche 11 mai, le président du comité, Ruben Dominguez, peut déjà dresser un premier bilan de la manifestation qui représentait une grande première. « Avec une affluence de 25’500 personnes et des poussières, nous sommes très contents, surtout pour une nouvelle équipe », indique-t-il, ajoutant que de nombreux exposants étaient satisfaits et semblaient « avoir bien travaillé ».
Si l’objectif annoncé des organisateurs de 30’000 visiteurs n’est pas atteint, Ruben Dominguez estime que le futur de la manifestation n’est pas remis en question. « Nous serons de retour l’année prochaine », affirme-t-il, notant que la plupart des exposants se sont dits « prêts à revenir ». La fréquentation des espaces de restauration et du bar satisfait également le président de l’organisation. Ce dernier souligne avoir constaté, même en semaine, des restaurants souvent bien occupés et les retours du public étaient bons quant aux diverses propositions culinaires.
Retours constructifs pour une prochaine édition
L’un des défis les plus importants pour les organisateurs consistait probablement à relancer l’événement après deux années d’absence. « Il est clair qu’il fallait attirer les gens, les réhabituer à venir au comptoir », juge-t-il. Défi en partie relevé, même si Ruben Dominguez aurait souhaité, évidemment, dépasser le but des 30’000. « Maintenant, nous avons des retours constructifs pour s’améliorer. Nous savons ce que nous devons faire ou pas », avoue-t-il, soulignant toute l’expérience acquise pour cette première. Un des apprentissages sera certainement l’annulation à la dernière minute du festival de musique urbaine, BlueFest, en raison du retrait de la société InFlow, coorganisatrice avec le comité du comptoir, qui a jugé les ventes de billets insuffisantes.
Le président du comité ne souhaite pas épiloguer sur les raisons de cette annulation et du retrait du partenaire, toutefois il reconnaît « des erreurs d’appréciation » relatives au lieu et à la programmation. « C’est une chose à revoir, c’est certain », admet-il, en tenant à souligner la parfaite collaboration avec Jeunessexpress qui a repris l’animation des soirées au pied levé. Si les frais engagés ne vont pas « arranger les choses », Ruben Dominguez estime que cela ne remettra pas en cause une prochaine édition. « Nous allons commencer à y travailler déjà cet été », annonce-t-il, en souhaitant remercier les partenaires et les exposants pour la confiance témoignée à sa jeune équipe. Ainsi, le Comptoir du Val-de-Travers, créé en 1962, devrait avoir une 32e édition.
Gabriel Risold