Je n’aurais que moyennement goûté les cieux orange de Portland ou de San Francisco, tout comme les élucubrations de l’Ubu président de la même couleur.

Ce billet, j’aurais dû l’écrire depuis la Côte d’Azur où mes amis m’avaient convié pour une semaine de vacances cyclistes, enfin surtout pour leur servir de cuistot et de soigneur au ravito. Au vu des mesures de quarantaine, le stage dans l’arrière-pays niçois sera pour une autre fois…
Ainsi, ce billet, je l’écris chez moi pendant que mes amis cyclistes arpentent les routes de nos montagnes et vallées neuchâteloises et pendant que mijote sur le fourneau le souper des amoureux de la petite reine.

Cette année 2020 n’aura peut-être pas l’accent américain, mais au moins internet et Skype permettent le lien avec les amis états-uniens.

Les vacances à vélo n’auront peut-être pas la saveur méditerranéenne, mais au moins ont-elles celle des repas entre copains durant quatre jours.

Les plans prévus de longue date ou improvisés peuvent tomber à l’eau, on trouve toujours une idée pour les réinventer.

Rabov