Bach et Buck
Dix ans qu’elle vous retourne comme des crêpes !
La crêperie Bach et Buck de Fleurier a 10 ans ! Cela en fait des retournées de crêpes en cuisine dans cette enseigne ouverte tous les jours de l’année et qui propose plus de 150 sortes de crêpes à toute heure de la journée ! Samedi, il y avait foule pour marquer le coup puisque 500 crêpes avaient déjà été vendues sur le coup de 17 heures.
Vert de monde, ça se dit (vert étant la couleur phare du lieu) ? Apparemment oui, dans le monde de Bach et Buck ! La journée anniversaire de la crêperie a fait carton plein, dedans comme dehors. « Plus de 200 personnes sont venues manger à midi », faisait état Thierry Beuret avant le coup de feu du soir. Originaire du Val-de-Travers, cet homme au contact facile est à la tête des quatre enseignes Bach et Buck de Suisse romande (Neuchâtel, Fribourg, Bienne et Fleurier). « Ici, ce projet est un peu né de nulle part ! Pas sûr que j’aurais accepté le pari d’ouvrir une crêperie à Fleurier si je ne venais pas d’ici mais chutttt, ne le dites pas hein », rigolait-il volontiers. Motus et presque bouche cousue…
Four à pizza condamné pour laisser place aux plaques à crêpes
En fait, c’est un apéro entre amis qui a donné naissance à ce projet en terre vallonnière. « Nous étions en train de boire un verre ici même, dans cet établissement. C’était alors une pizzeria. On a condamné le four à pizza que l’on a remplacé avantageusement par une dizaine de plaques à crêpes. » Voilà le secret de la cuisine pour vous servir en un temps record de 11 h 30 jusqu’à la fermeture (entre 21 h 15 et 22 h). Un magicien-mentaliste, un accordéoniste et de la musique-live ont accompagné les festivités, tout juste marquées par une averse rapide.
Covid : la crêpe est retombée du bon côté
Mais pas de panique, il y a toujours une solution chez Bach et Buck : tout le monde a trouvé refuge à l’intérieur le temps que l’orage passe avant de ressortir aussi sec sur la terrasse… Tenir un restaurant, c’est aussi savoir danser entre les gouttes parfois : « Il y a eu tellement de hauts et quelques gros bas durant ces dix années d’activité. Je pense notamment à la période Covid qui a fait trembler tous les restaurateurs », témoigne Thierry Beuret. Aujourd’hui, « la crêpe est retombée du bon côté » et tout roule pour la crêperie de la Place-d’Armes 6. Une vingtaine d’employés fonctionnent selon un tournus pour faire vivre ce lieu qui a parfaitement su trouver sa place dans notre région. Au final, personne n’est vert de ce succès mais tout le monde s’en réjouit…
Kevin Vaucher