Édito – Des pelleteuses dans l’Areuse
Fin du 19e, début du 20e siècle, les cours d’eau de Suisse ont passablement été corrigés. Ces interventions ont été réalisées pour gagner des terres agricoles, pour réduire le risque d’inondation (pas toujours efficace) ou encore pour gagner des terrains à bâtir. Au final, la majorité des cours d’eau ont été corsetés dans une ceinture de blocs (enrochements) et leurs tracés corrigés (linéarisés). L’Areuse n’a pas échappé à cette règle. Ces corrections ont conduit à une perte de diversité structurelle (surprofondeur, accumulation de sédiments fins, variation des faciès d’écoulement, etc.) et par conséquence à une réduction de la biodiversité.