À l’eau ! Non, mais à l’eau quoi !
Samedi, la fête annuelle de la piscine des Combes a tourné autour d’histoires d’eau. Rien de plus naturel pour une piscine direz-vous. Encore que, tout dépend de quelle eau on parle. Celle venue du ciel a longtemps suscité la crainte et la météo en général a retenu une partie de la population chez elle. Pas de quoi gâcher pour autant le plaisir de ceux qui se sont initiés à la plongée, de celles qui se sont transformées en sirènes et de tous ceux qui ont goûté de près ou de loin à la « source des Combes ».
« Les prévisions météo sont toujours aléatoires. Il y a des gagnants et des perdants chaque année », philosophait le responsable de la piscine des Combes Philippe Burkhalter. Il y a un an, sa fête avait bénéficié de belles conditions. Ce fut moins le cas cette année même si ce ne fut
pas catastrophique pour autant. « On a eu deux fois plus de temps pour former les personnes qui ont fait leur baptême de plongée », positivait aussi Paul, du club Hydrotec.
44 ans qu’il est sous l’eau
Ce club de plongée répond présent à chaque invitation de la belle des Combes « même si nous avons plutôt un rôle d’amicale que de formation. » En clair, il s’agit davantage d’un groupe d’amis qui se retrouvent pour partager leur passion plutôt que d’une structure organisée qui vise à attirer de jeunes adeptes au club. Paul a 44 ans d’expérience derrière lui. « J’ai plongé dans différents milieux dans énormément de pays du monde. Mais je plonge très souvent au lac aussi. J’adore cet univers. Il y a tout ce qu’on trouve dans les océans. Parfois, on se demande même si nos photos aquatiques ont vraiment été réalisées dans un lac, tellement c’est riche et varié. »
Les cinq petites sirènes
Ce qu’il recherche principalement est ce sentiment d’apesanteur. Il apprécie aussi le monde sous-marin en trois dimensions et il s’amuse de se retrouver à côté de brochets d’un mètre de long sous l’eau. Un peu plus loin, ce sont d’autres drôles de « poissons » qui s’agitent au bord de l’eau. « Je suis une sirène à temps complet », lâche Cindy Guyot dans un large sourire. Cette apnéiste professionnelle s’occupe de la seule école helvétique qui propose uniquement des cours d’apnée et d’initiation à la nage sirène. Samedi, cinq jeunes demoiselles sont entrées dans la peau de petites sirènes en enfilant la queue de cette créature mi-femme mi-poisson.
Natation, apnée et art
Comment a-t-on l’idée de devenir formatrice de sirènes enfait ? « J’ai toujours voulu être une sirène. Mes parents rigolaient forcément quand je leur disais ça plus jeune. Mais finalement, je le suis quand même devenue. » Cindy Guyot a ouvert son école en 2017. Elle a créé des accompagnements et des cours adaptés permettant à celles et ceux qui le désirent d’apprendre à nager comme des sirènes. Cette activité mêle natation, apnée et représentation artistique. « C’est un mélange magique. » Un peu comme à la piscine des Combes où chaque parcelle de terrain a été mise à contribution pour donner vie à des instants sportifs (ping-pong, volley,…) ainsi qu’à des moments de bien-être et de détente (massage, contes pour enfants,…).
Beau succès pour le handball
Le club de handball du Val-de-Travers a attiré de nombreux jeunes lors de son initiation donnée par des joueurs vallonniers. « Nous sommes une équipe qui joue pour le plaisir. Mais nous aimerions nous développer avec la création d’une formation de juniors. On est donc très contents de voir que notre venue intéresse autant de jeunes. » Par ailleurs, le club va probablement inscrire une équipe adulte en championnat l’an prochain. Il reste cependant quelques détails à régler pour trouver une salle aux dimensions adaptées. Celle d’espaceVal étant malheureusement un peu trop petite pour recevoir des matches officiels. On a envie de leur dire une chose : jetez-vous à l’eau !
Kevin Vaucher