À l’apéro, c’est Addiction Neuchâtel qui rince !
Il y a toujours deux façons de voir les choses : positivement ou négativement. Il y a donc deux façons d’interpréter notre titre. La première se concentre sur le « problème ». L’apéro, lorsqu’il revient trop souvent et qu’il entraîne une consommation d’alcool excessive, devient douloureux. Et Addiction Neuchâtel est là pour « payer l’addition » et aider les personnes addictes à s’en défaire. La deuxième est positive et se focalise sur les solutions. Quelqu’un qui fait le choix de se passer d’alcool n’est pas nécessairement obligé de se priver de vie sociale et de se priver d’apéro notamment. La preuve avec l’apéro sans alcool préparé jeudi passé par Addiction Neuchâtel, à la salle Fleurisia à Fleurier. Il existe aujourd’hui des alternatives sans alcool pour continuer à profiter de ce moment de la journée apprécié par beaucoup. Cela va naturellement jusqu’au cocktail.
Prenez par exemple un peu de glace pilée, un citron vert (coupé en huit), 2 cuillères de sucre de canne, une à deux branches de menthe et une dose de Tonic Water. Vous voilà avec un semblant de Mojito dans les mains, les effets de l’alcool en moins. Après cet apéritif, la soirée s’est poursuivie avec deux témoignages locaux de personnes touchées par l’alcoolisme. Un jeune homme de 23 ans nous a alors livré un poignant et courageux discours sur son parcours douloureux avec l’alcool. Passant de l’alcool récréatif à l’alcool problématique. Un point de bascule qui l’a fait passer dans un engrenage sans fin. « J’ai fait plusieurs comas éthyliques entre 16 et 18 ans. Puis, il y a eu les accidents et les problèmes que cela engendre lorsqu’on a le permis et que l’on boit. Je buvais jusqu’à six litres de bière, parfois tout seul, chez moi. » Il y a 250’000 personnes alcoolodépendantes en Suisse et l’alcool fait 1550 victimes par an.
KVA