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Une caresse aux courbes mysté...
Chroniques
27 juin 2025

Visite au Musée d’art aborigène « La grange »

Une caresse aux courbes mystérieuses

Samedi matin à Môtiers, il n’y avait pas que la parade de l’Abbaye à donner du rythme au village. La Fondation Burkhardt-Felder donnait rendez-vous aux amateurs d’art aborigène dans son sanctuaire môtisan. Un café-croissant pris sur le pouce par les participants et c’était parti pour la visite en compagnie du collectionneur et musicien suisse Jürg Dähler.

« Eh ben merci à tous de votre visite, on ne s’attendait pas forcément à voir autant de monde ce samedi matin », a lancé « l’hôtesse des lieux » en préambule. C’est vrai qu’il y avait foule pour assister à cette visite guidée qui nous faisait slalomer au milieu des peintures qui composent la collection privée de Jürg Dähler (riche de 40 ans de trouvailles), regroupée sous l’égide de Beyond Inspiration !

Quand les notes du violon subliment les toiles sur les murs

L’inspiration était vraiment le maître mot de ce moment de caresse qui a mobilisé différents sens. L’objectif de cette matinée était d’interroger les correspondances possibles entre les peintures aborigènes et l’art du collectionneur : la musique. Que nous disent les formes, les couleurs et les matériaux utilisés sur ces toiles ? Pour la première œuvre, Jürg Dähler a sorti son violon pour interpréter un petit prélude de Mozart. « C’est une musique un peu vague qui reflète parfaitement l’esprit de rivière de ce tableau. La bande centrale peut évoquer un cour d’eau ou, de façon plus subtile, la colonne vertébrale d’une femme. »

Un réveil matinal empli de tendresse artistique

Cette toile aux teintes rouges et noires est complétée par des sortes de bandes qui renvoient au body painting. Les Aborigènes aiment se peindre ce genre de motifs pour aller chasser par exemple. « C’est un acte spirituel pour faire étalage de leur respect envers la nature. » Que représente exactement le tableau au final ? Peu importe ! « Dans leur culture, il y a toujours une large place pour le mystère. Tout ne doit pas forcément être expliqué et cadré. » Une chose est sûre : tout est toujours très sensuel et charnel. « Ils creusent les bandes des tableaux avec leurs doigts et une danse voire un morceau de musique accompagne régulièrement la création des tableaux. »
De caresse en caresse, la visite est passée en un clin d’œil pour ceux qui avaient opté pour ce réveil matinal empli de tendresse artistique…

Kevin Vaucher

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