Conseil général de La Côte-aux-Fées
Malgré une hausse des rentrées fiscales, les comptes restent déficitaires
Lors de sa séance de lundi, le Conseil général de La Côte-aux-Fées a validé les comptes communaux 2024. Malgré une hausse des recettes fiscales, ceux-ci présentent un déficit de plus de 151’000 francs, supérieur à ce que prévoyait le budget.
En 2022 et en 2023, la Commune de La Côte-aux-Fées avait réussi à réduire le déficit de ses comptes par rapport à ceux qu’auguraient les budgets. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour les comptes communaux 2024 qui étaient présentés, lundi soir, lors de la séance du législatif niquelet. Ceux-ci affichent un déficit de 151’101 francs, alors que le budget prévoyait une perte de 126’780 francs. Un résultat qui demeure dans les règles des finances communales, dû principalement à d’importants investissements dans le patrimoine financier. « Des charges supplémentaires, mais nécessaires, dans la réfection et l’entretien de plusieurs bâtiments
communaux », détaille l’administratrice communale, Patricia Rosselet, en citant l’exemple de l’hôtel de la Poste.
Paradoxalement, La Côte-aux-Fées enregistre, pour cet exercice 2024, une significative hausse des rentrées fiscales pour atteindre plus de 213’000 francs. Un montant jamais atteint depuis 2014. « Ce chiffre constitue une bonne chose, qui malheureusement n’a pas pu compenser l’augmentation des charges », poursuit Patricia Rosselet.
Soumis à l’approbation du Conseil général, les comptes 2024 ont été approuvés sans questions supplémentaires par les membres du législatif, nous a indiqué l’administratrice.
Débats au sujet d’une antenne télécom
Autre point à l’ordre du jour de cette séance du Conseil général, le rapport du Conseil communal relatif à un accord de principe pour la pose d’une antenne de télécommunication sur des parcelles communales. En effet, l’opérateur Sunrise, via un mandataire, a approché l’exécutif pour une possible installation d’antenne de radiocommunication sur les parcelles du terrain de sport ou des Bolles-du-Temple, contre un loyer annuel de 8000 francs. Comme l’indique l’administratrice communale, ce point a suscité de nombreux débats au sein du législatif, même si au niveau financier l’apport serait intéressant. « La Commission des finances était aussi mitigée sur le sujet », ajoute Patricia Rosselet. Finalement, le Conseil général s’est positionné favorablement du « bout des lèvres » pour la poursuite des démarches avec le mandataire.
De plus, lors des communications du Conseil communal, ce dernier a informé les conseillers généraux de l’avancement du Plan d’aménagement local qui devrait être soumis à l’État avant l’été avec un vote du législatif avant la fin de l’année. Enfin, l’exécutif a précisé les futurs importants travaux du temple. Par ailleurs, comme nous informe l’administratrice, une association pourrait être prochainement créée pour rechercher des financements à ce sujet.
Gabriel Risold