Association Les Travers du Vent
Encadrer l’éolien : deux initiatives pour protéger la nature et la démocratie
La population du Val-de-Travers reçoit ces jours-ci un flyer concernant deux initiatives populaires fédérales visant à encadrer le développement des parcs éoliens en Suisse. La première cherche à protéger les forêts et les pâturages boisés des déboisements liés à l’installation d’éoliennes, tandis que la deuxième met l’accent sur la préservation de la démocratie face à l’essor de l’éolien.
C’est avec une vive émotion et une bonne dose de nostalgie que huit anciens apprentis de la filiale Tornos de Fleurier se sont retrouvés, mercredi 7 mai dernier, pour célébrer un demi-siècle depuis la fin de leur apprentissage.
Commencé en avril 1971, leur parcours de formation s’était achevé en avril 1975 par un examen théorique et pratique des plus exigeants, à l’issue duquel chacun avait reçu le très convoité Certificat fédéral de capacité (CFC). Aujourd’hui, 50 ans plus tard, ces retrouvailles ont permis de raviver des souvenirs précieux et de célébrer une étape marquante de leur vie professionnelle.
À cette occasion spéciale, leur maître d’apprentissage, ainsi que deux anciens moniteurs de formation, avaient également fait le déplacement, ajoutant une touche d’authenticité et de reconnaissance à cet événement.
Les quatre années passées chez Tornos ont représenté bien plus qu’un simple apprentissage : elles ont constitué une véritable rampe de lancement pour leurs carrières respectives. À l’époque, le métier de mécanicien de précision — devenu aujourd’hui polymécanicien — était profondément axé sur le travail manuel. Les longues heures passées à limer, ajuster et perfectionner des pièces sont restées gravées dans les mémoires. L’un des souvenirs les plus marquants ? Le fameux cube en métal que chaque apprenti devait limer à la main jusqu’à atteindre la perfection : 20x20x20 mm, plat et d’équerre, avec une tolérance d’un centième de millimètre, le tout en moins d’une heure. Un exercice d’endurance et de précision qui a forgé des compétences durables.
Chacun se souvient également, avec fierté, de la réalisation d’un moteur d’avion — une pièce maîtresse de leur formation qui symbolisait déjà leur capacité à relever les défis les plus techniques.
Entre souvenirs, rires et retrouvailles, cette journée du 7 mai restera sans doute dans les mémoires comme un nouveau chapitre de leur belle histoire commune.
Otto Haldi
