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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / La profondeur des apparences
Chroniques
15 mars 2024

La profondeur des apparences

Une boule à facettes d’émotions. C’est ce que le trio d’« Idols » a proposé au public sur fond de karaoké au look rétro et ringard... d’apparence.

Le théâtre des Mascarons de Môtiers a accueilli l’une des enfants du village, dimanche, pour la représentation « Idols ». Ce spectacle de, et avec, Clémence Mermet s’appuyait aussi bien sur des scènes comiques que des chansons et des moments plus profonds avec des textes qui n’hésitaient pas à aller titiller en profondeur les spectateurs sur des sujets tels que le sentiment d’abandon, l’absurdité de certains pans de nos vies, la place que l’on accepte de prendre ou non dans la société ou encore la rupture.

Les apparences mentent, la vérité explose

Cette question de l’amour a servi de fil rouge au spectacle qui mettait en scène un jeune couple, interprété par Clémence Mermet et Sandro De Feo, qui se rencontrait lors d’une soirée de boîte. C’est le karaoké qui avait permis aux deux protagonistes de se trouver. Voilà qui constituait un excellent prétexte aux deux comédiens qui ont ainsi pu faire étalage de leur belle qualité vocale tout en faisant part de leurs états d’âme entre deux morceaux. C’est là-dessus que reposait la partie comique de la pièce. À travers ce karaoké faussement ringard, le duo a ainsi pu imposer aux spectateurs les non-dits, les peurs et les travers de son couple.

Quand les ringards touchent le fond, c’est profond !

Lui, cherchant à en faire plus qu’elle, jusqu’à en faire trop, pour lui voler la vedette et exister. Et elle, peu sûre d’elle, s’accrochant à ses mauvaises certitudes qu’elle avait trouvé un homme bien, capable de lui donner la lumière qui lui manquait dans sa vie. Mais face à ses incohérences, le couple finit par imploser en coulisses, micros ouverts pour que les spectateurs n’en ratent pas une miette. L’ingénieur du son (Timothée Giddey) se retrouvant ainsi seul sur scène avec un bon gros malaise dans la salle. Finalement, pour sauver les apparences, les deux amoureux finissent par le rejoindre pour un selfie et une dernière chanson. Savoir jouer des ringards, sans tomber dans le ringard, et même en y apportant de la consistance, c’est le joli pari réussi par le trio du soir.

Kevin Vaucher

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