La popularité du BC Fleurier explose

« Nous n’avons pas encore gagné de match cette saison mais nous avons gagné trois joueurs par rapport au championnat précédent », s’amuse Patrick Jacot. Celui qui incarne l’âme du basket au Val-de-Travers peut désormais compter sur 14 joueurs au sein de son équipe adultes. L’engouement est encore plus intense auprès des jeunes où trente juniors se retrouvent désormais autour de la balle orange. L’objectif d’inscrire en championnat une formation junior dès la saison prochaine est donc tout à fait atteignable. Quel renouveau !

Les joueurs, c’est fait ! Place à l’encadrement maintenant

Mais il y a un « mais » ! « Le premier but était de trouver des joueurs, ce qui est fait. Maintenant, nous avons cruellement besoin d’encadrement sportif et technique pour bien s’en occuper. » En gros, il faut des entraîneurs et des volontaires pour renforcer le comité qui se limite à 2 ou 3 personnes. Dans cet organigramme déstructuré, Patrick Jacot fait un peu tout : coprésident, caissier, secrétaire,… Il est notamment secondé par Alexandre Wenger, responsable de la première équipe. À ce niveau-là, il est clair qu’il manque un coach pour canaliser l’énergie des joueurs fleurisans, fixer un cadre technique et donner une ligne de jeu claire.

Une assemblée à venir, trois ans après la dernière

« Nous ne pouvons pas continuer comme ça, les joueurs ont besoin de l’expertise d’un entraîneur pour travailler plus efficacement. C’est pareil pour les juniors. Nous avons assez de jeunes pour créer une équipe mais nous avons besoin d’une ou deux personnes pour s’occuper d’eux. » Le club serait sur une piste pour sa première équipe mais rien de concret pour l’instant. Du concret, le BC Fleurier s’apprête à en avoir à travers sa prochaine assemblée qui arrive. « Cela fait trois ans que nous n’en avions plus organisé. Vu la dynamique actuelle, c’est le bon moment pour structurer les choses et étoffer si possible le comité. »

Un problème – une solution

Cette assemblée sera notamment l’occasion de parler finances. « Elles vont bien car nous vivons sur quelques économies passées. Mais les joueurs ne paient pas de cotisations pour le moment et nous souhaitons faire évoluer cela. En fixant une cotisation raissonnable (50 francs par année pour les juniors et 120 pour les adultes), nous pourrions envisager de défrayer des gens pour s’occuper de l’encadrement de nos équipes. Cela permettra aussi de couvrir les coûts de location de la salle de gym de Belle-Roche. » La solution pour enrichir le staff sportif et technique est donc peut-être toute trouvée. Le basket vallonnier peut poursuivre sa renaissance…

Kevin Vaucher