Conseil d’État
Le parti socialiste neuchâtelois prend position pour la crédibilité de l’élection complémentaire pour le Conseil d’État
À la suite du dépôt d’une recommandation des groupes Vert-POP et Vert’Libéral-Le Centre, invitant le Conseil d’État à reconsidérer les dates du 26 novembre et 17 décembre pour l’élection complémentaire pour le Conseil d’État, le Parti socialiste neuchâtelois (PSN) s’est réuni afin de déterminer sa position sur cette demande.
Le PSN réitère en premier lieu que la décision du conseiller d’État Laurent Kurth de quitter sa fonction en cours de législature au 1er mars 2024 est le fruit d’une réflexion personnelle, motivée notamment par le souci du respect des institutions, tel qu’il a eu l’occasion de l’exprimer à de nombreuses reprises. Le PSN relève que la décision du gouvernement d’arrêter le scrutin au 26 novembre prochain est conforme à ce que prévoit la loi et ne présente aucun vice formel. Elle ne peut à ce titre être judiciairement contestée. Il tient également à souligner que, comme toute élection, il considère l’élection cantonale complémentaire comme ouverte à tous les candidats, de tous les partis politiques.
La recommandation publiée lundi, si elle ne semble pas dénuée de visée tactique, traduit toutefois une claire préoccupation sur le fonctionnement démocratique. Considérant la nécessité de maintenir la solidité des institutions, et par conséquent leur crédibilité, le PSN invite le Conseil d’État à accorder une attention soutenue à la demande qui lui est faite dans la recommandation et envisager le report demandé de sorte à ce qu’il ne se chevauche pas avec les élections communales et permette le départ de Laurent Kurth à la date annoncée au Conseil d’État.
Le PSN regrette de ne pas avoir été associé à la réflexion qui a été celle des partis dépositaires. Il réaffirme en outre que pour lui, les préoccupations sur le fonctionnement de la démocratie ne doivent pas procéder de tactiques partisanes.
Parti socialiste neuchâtelois