• Facebook
  • Instagram
Courrier du Val-de-Travers hebdo
  • Exclusivités web
  • Actualité
  • Rubriques
    • Commune
    • Chroniques
    • Où sortir
    • Billets
    • Politique
    • Portraits
    • Lettres ouvertes
    • Faits divers
    • Traditions
  • Sport
    • Football
    • Volleyball
    • Hockey sur glace
    • Sports d’hiver
    • Tennis
    • Cyclisme
    • Course à pied
    • Tir
    • Lutte
    • Autres
  • Journal digital
  • Contact
  • Rechercher
  • Menu Menu
Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Trouble A
Belle première édition malgré un public restreint
Chroniques
13 juillet 2023

Trouble A Music Festival

Belle première édition malgré un public restreint

La première édition du Trouble A Music Festival s’est déroulée de jeudi à samedi derniers à Fleurier. Si l’ambiance et les belles performances artistiques étaient plus qu’au rendez-vous, le public l’était moins qu’attendu.

16 h 15, jeudi 6 juillet, les premières notes du Trouble A Music Festival ont résonné sur le terrain des Lerreux à Fleurier. La trentaine de personnes présentes ont applaudi le groupe neuchâtelois « Les Briskards » qui avait la lourde tâche d’ouvrir cette première édition. « La météo est avec nous », nous glisse Patrice Jeanneret, directeur et initiateur de la manifestation. On devine que le maigre public est une inquiétude. Pourtant, le chapiteau est splendide et l’endroit magnifique, comme le souligne la marraine du festival, Carolina Katún, sur scène. « Jamais je n’avais remarqué que les paysages étaient si jolis », a clamé l’artiste originaire de Boveresse durant un concert passionné et intimiste.

Progressivement, le public s’est étoffé, mais sans remplir la place, et sans totalement se « lâcher ». Il faudra l’énergie contagieuse et la musique entêtante de la Saint-Galloise Joya Marleen, sur la grande scène Artemisia, pour enfin faire claquer des mains et sautiller les festivaliers. L’ambiance sera du même acabit pour Zian quelques heures plus tard, la musique celtique d’Anach Cuan ou pour le Neuchâtelois Junior Tshaka. Mais dans cet espace prévu pour 3000 personnes, il fut chagrinant de n’en dénombrer qu’environ 700. Cette première soirée méritait mieux.

Embellie le vendredi

Rebelote le vendredi après-midi, une trentaine d’intéressés se languissaient au soleil lors du premier concert. Un doute naît quand le quatuor genevois Barrio Colette entre sur la seconde scène, l’Heure bleue. Soudain, entre 18 h et 18 h 30, ce fut la ruée et une file d’attente s’est formée à l’entrée. Petit à petit, le public, en grande majorité vallonnier, s’est installé aux tables et bientôt il a fallu se frayer un chemin parmi la foule. À sept minutes de la première tête d’affiche de la soirée, Phanee de Pool, Olivier Fahrni, responsable des finances de Trouble A, confiait : « Comme cela se passe ce soir, on est content ».

Avec un spectacle flamboyant spécialement écrit pour Trouble A, l’artiste biennoise a emporté dans ses délires l’auditoire, par sa classe, son humour et son autodérision. Trouble A débutait véritablement ! L’ambiance est encore montée avec Carrousel et Pegasus.
Les autres deux groupes à se produire sur la scène principale ce soir-là ont enflammé le chapiteau, le groupe alémanique terminant même son concert en apothéose dans la foule. L’affluence, estimée à 1600 festivaliers, de ce vendredi augurait d’une belle dernière journée.

Un seul bémol

Cependant, la promesse ne s’est pas réalisée, et ce malgré, une nouvelle fois, de belles prestations sur les deux scènes. L’estimation de l’affluence pour le samedi s’élève à 800 personnes. « L’ambiance était toujours excellente, mê me si à ce moment j’ai pris conscience que cela allait être problématique », avoue Patrice Jeanneret, une fois le rideau tombé. Pourtant, tout était réuni pour un succès : cadre idyllique, qualité des infrastructures et de la programmation.

Pour preuve, aucun « couac » n’est à souligner. « Les artistes ont qualifié l’accueil et l’organisation de professionnels.
Ils ont eu du plaisir et ont été agréablement surpris »,
note le directeur du festival, en ajoutant que le comité fut lui-même « bluffé » par ce qu’il était parvenu à réaliser.

Unique problème : l’affluence d’un peu plus de 3000 personnes sur les trois soirs, alors qu’un minimum de 4500 permettait aux organisateurs de couvrir le budget. « C’est le seul, mais gros, bémol », regrette Patrice Jeanneret, en ajoutant aussi être déçu au regard du travail engagé et notamment celui des plus de 150 bénévoles. « Leur investissement a été incroyable, ils ont été totalement partie prenante du projet », salue-t-il, en souhaitant les remercier.

Désormais, la priorité des organisateurs est de chercher des solutions afin de pallier le manque financier de la billetterie et de prendre le temps d’analyser les raisons de ce succès populaire mitigé. Encore un peu dans l’incompréhension, Patrice Jeanneret évoque quelques possibilités, horaires, dates, méconnaissance du public pour les artistes alémaniques. « Pourtant, le concept 100% suisse plaît à la scène helvétique », réitère-t-il, en ayant toujours la volonté d’offrir au Vallon une manifestation d’importance. Pour l’heure, l’avenir de Trouble A s’écrit en pointillé.

Gabriel Risold

Articles qui pourraient vous intéresser

Festival de la Chapelle aux Concerts
L’édition 2025 et son nouveau format ont rencontré le succès
Rubrique-TraditionConcours du Festival de la Chapelle aux Concerts
Courrier Hebdo

Le journal

Nous soutenir

Abonnement papier

Tarifs des annonces

À propos

Historique

Imprimerie Montandon

Contact

Heures d’ouverture

Lundi-jeudi: 8h-12h / 13h30-17h
Vendredi: 8h-12h

Fermetures annuelles

Courrier du Val-de-Travers Hebdo 2025 | réalisé et maintenu par Karbonic - communication technique
  • Facebook
  • Instagram
Kosova NE quitte Couvet pour rejoindre La Chx-FdsInformations du 13 juillet 2023
Faire défiler vers le haut