La « deux » fait les choses à moitié !

Les étoiles du Courrier : * Iglesias ** Krügel *** Derendinger M.

Avant le match, un coup d’œil sur l’échauffement des jaune et noir laissait déjà entrevoir quelques inquiétudes. Fleurier n’affichait que douze joueurs de champ sur la feuille de match. Aucun renfort de la 1^re équipe n’a pu venir les épauler puisque le car de la « une » quittait justement le Centre de sports de glace au moment du coup d’envoi du match, à Fleurier (17 h). Partie dans la banlieue genevoise, la première équipe a quant à elle rapporté trois points supplémentaires dans ses bagages. Bien joué !

3 tirs en 7 minutes pour Gilles Langenegger

Mais restons sur la glace fleurisane pour ce duel contre Corgémont. La « deux » n’avait pas de car à prendre mais elle avait un début de partie à bien négocier. Ce qu’elle a réussi à faire à moitié seulement. Les locaux ont été souvent menaçants, comme le montrent les 3 tirs en 7 minutes du capitaine Gilles Langenegger. Mais ils n’ont pas réussi à « scorer » pour autant. Ils se sont même mis en danger en deuxième partie de période en concédant deux fautes coup sur coup. Fautes… à moitié pardonnées puisqu’elles n’ont pas porté à conséquence. Le gardien Iglesias en est pour partie « responsable ». À moitié aussi ? Je vous laisse faire vos calculs de votre côté. Ceux du résultat étaient vite faits après 20 minutes de jeu : 0 – 0 !

À match étrange, résultat figé !

Dans l’acte médian, les choses se sont un peu débloquées. Mais elles se sont surtout compliquées pour les hommes de Daniel Cortese. Après être passés à côté de leur troisième situation d’avantage numérique de la soirée, ils ont courbé l’échine une première fois à la 35^e minute. Et ? Et le score se figea à nouveau ! Match étrange. Malgré une envie affichée d’aller vers l’avant, aucune des deux équipes n’était suffisamment « en fine » pour aller au bout des choses. Il manquait l’éclair de génie qui fait la différence, le coup d’énergie qui permet d’enrhumer l’adversaire ou tout simplement un peu de réussite. Bon, pour être honnête, il manquait aussi une plus grande rapidité d’exécution. Dommage pour le CP qui semblait supérieur à l’équipe jurassienne bernoise mais qui était mené 0-1 après quarante minutes.

Loïc Krügel, remuant buteur

Et à douze joueurs de champ, il ne partait pas avec les faveurs de la cote des parieurs dans les vingt derniers tours d’horloge. Pourtant, c’est bel et bien l’égalisation qui est tombée après trois quarts d’heure de jeu grâce à un bel envoi « de la bleue » de Loïc Krügel. Ce même Krügel a manqué de peu le but du KO deux minutes plus tard. Puis nous vivons la 50^e minute, le gardien de Corgémont sort mal et sa cage est vide. Jonathan Jeanneret tire plein cadre mais une jambière adverse s’interpose au dernier moment. Les Fleurisans n’ont toujours pas pris l’avantage au score mais ils sont enfin « dedans » à 100%.

86 secondes « de trop »

Dans la cage vallonnière, Tiago Iglesias fait toujours le boulot. Sûr, fiable, appliqué ! Plusieurs Vallonniers ne passent pas loin de mettre le 2-1 mais non ! Non, non et non,  pas la moitié d’un espoir ne fut laissée aux attaquants fleurisans et tout le monde est parti en prolongation. Eh oui, en hockey, le moitié moitié n’existe pas. Il faut un vainqueur. Chaque formation avait cinq minutes pour forcer la décision. 86 secondes ont finalement suffi aux visiteurs pour chauffer une 2^e fois le fond de la cage fleurisane et pour repartir avec la victoire. La « deux » s’est donc contentée d’un point, en faisant les choses à moitié et en étant payée au tiers. Pas de quoi partir au quart de tour pour autant, Langenegger et ses coéquipiers ont l’occasion de faire le plein (de points) dès demain, à Bösingen.

Kevin Vaucher