Première journée de la gym pour tous
Première journée de la gym pour tousUne partie du Vallon qui s’amuse…
…et l’autre qui dort ! Allez, je force un peu le trait, je vous l’accorde. La première édition de la journée de gym de l’UGVT (Union de gymnastique du Val-de-Travers) s’est bouclée, samedi, sur un bilan positif. Quarante jeunes se sont affrontés sur douze parcours différents tout au long de la journée. Après avoir posé cette première pierre, en attirant une partie des sportifs du Vallon, les organisateurs espèrent maintenant que l’autre moitié répondra présent pour le deuxième « tour de piste », en 2023.
Quand on propose une nouveauté, dans n’importe quel domaine, « il faut le temps que ça prenne », comme on dit ! L’Union de gymnastique du Val-de-Travers ne fait donc pas exception avec sa journée de gym pour tous, organisée samedi dernier, à espaceVal. Ce sont essentiellement des très jeunes et des membres de sociétés de gym qui ont répondu à l’invitation lancée par les organisateurs. Couvet, Saint-Sulpice, Môtiers et Buttes ont joué le(s) jeu(x). En voyant que l’obstacle a été franchi avec brio par l’UGVT, les autres se décideront probablement à suivre le mouvement l’année prochaine.
En deux mots : fantastique et « rincés »
« On ne peut être que satisfait de la façon fantastique dont la journée s’est déroulée », relevait Francisco Gonzalez, responsable technique de la manifestation. « Les enfants ont eu du plaisir de 9 h à 16 h et c’est ce qui comptait pour nous. Pour terminer en beauté, les quarante participants ont terminé la journée par un tir à la corde par équipe. » Un exercice idéal pour enflammer les esprits et venir à bout des dernières forces des jeunes. Ne seront-ils pas rincés après tous ces efforts ? « J’espère que si », répondait Francisco Gonzalez dans un rire réjoui. Créée en 1873, l’UGVT espère bien pérenniser son nouveau rendez-vous pour l’ancrer dans l’agenda sportif du Vallon et « rincer » année après année les jeunes Vallonniers.
Un équilibre à trouver entre plaisir et défi
« Ce serait génial de pouvoir doubler le nombre de participants dès l’année prochaine. Si d’autres clubs, de disciplines différentes, nous rejoignent sur cette journée, je suis persuadé que ça peut être bénéfique pour la promotion du sport dans son ensemble. Que ce soient les moins de 12 ans ou les plus de 12 ans, on pourrait créer des liens sympas entre nos différents jeunes et même entre les adultes. » Plus le spectre des âges et des horizons sera large, plus il sera possible de voir grand et d’adapter en conséquence les exercices proposés. Il faut que les participants s’amusent, tout en y trouvant un défi suffisamment intéressant pour qu’ils y trouvent de l’intérêt sportif aussi. C’est tout l’équilibre subtil que les organisateurs devront trouver dans les prochaines éditions. Lors de cette première, il y avait déjà de bonnes prémices d’effervescence à espaceVal. Enfants, accompagnants, familles et organisateurs formaient une belle cohue organisée. De « l’agitation positive » en quelque sorte.
« Pas besoin de les motiver, il faut les canaliser »
Dans les salles de gym, l’esprit était tout aussi en éveil pour les huit équipes engagées. Chacune d’entre elles était encadrée par un juge référent. C’est lui qui comptait les points pour le classement final, établi en fin de compétition.
était-il là pour motiver aussi ? « Oh non, il n’y a pas besoin de les motiver. Je dirais plutôt qu’il faut les canaliser », rigolait Padraig Chabloz. Le juge référent et membre du comité de l’UGVT devait avoir un œil sur son équipe et sur le temps qui défilait. « Ils ont huit minutes pour faire un maximum de points à chaque poste. Et là… et là ils se sont arrêtés parce que je vous parle. Vous avez encore trois minutes les jeunes, allez-y ! » Je crois qu’il est temps que je décampe, avant qu’on ne m’accuse de fausser les résultats. Mais je reviendrai en 2023, en espérant que l’autre moitié du Val-de-Travers suivra !
Kevin Vaucher