Un nouveau cadeau pour le Musée Rousseau

Reproduit en noir et blanc par Jacques Petitpierre puis en couleurs par Eric-André Klauser, il n’a révélé ni son auteur ni la date de sa réalisation et son emplacement originel est inconnu. Il n’est pas mentionné dans l’inventaire après décès de Abraham Guyenet en 1777 (dossier particulier aux AEN). Sans doute constituait-il un élément d’une boiserie. Peut-être que quelqu’un aurait une idée sur l’histoire de cette œuvre ?

Le sujet de cette peinture est en revanche clairement identifié. Il s’agit de la reprise de la huitième estampe signée H. Gravelot del /P. Choffard Sculp. 1761, et intitulée « Les monuments des anciennes amours » illustrant La Nouvelle Héloïse imprimée par Duchesne / Rey en 1761.

Saint-Preux, à l’occasion d’une halte à Meillerie entraînée par la tempête qui a interrompu leur promenade sur le lac, conduit Julie sur l’esplanade d’où, dix ans plus tôt, il pouvait observer Clarens, en attendant la permission de pouvoir revenir auprès d’elle. Il lui montre les vers et le chiffre de la jeune fille (« JE » pour Julie d’Etange) qu’il avait gravés dans le rocher.

La peinture sera l’une des curiosités à découvrir lors des journées des portes ouvertes au Val-de-Travers les 5 et 6 novembre prochain.

Comm.