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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Scoutisme – Le CaFé du groupe des 3-Raisses
17 août 2022

Scoutisme

Le CaFé du groupe des 3-Raisses

Du 23 juillet au 6 août dernier s’est déroulé, à Ulrichen, le camp fédéral du Mouvement scout de Suisse, sous le nom de Mova. Durant deux semaines, la vallée de Conches a accueilli 35’000 scouts de toute la Suisse. Quatre pionniers du groupe scout des 3-Raisses à Fleurier témoignent de leurs impressions et des moments vécus.

Même si l’événement remonte à deux semaines, l’excitation est encore perceptible dans les regards et les voix et exprime sûrement le sentiment d’avoir vécu un moment unique. Le camp fédéral (CaFé) du Mouvement scout de Suisse n’ayant lieu que tous les 14 ans, les quatre pionniers du groupe scout des 3-Raisses de Fleurier, Roxanne, Michaël, Méline et Soryanel, âgés de 17 à 21 ans, le savent, leur participation, sous cette forme, à ce rassemblement sera la seule. C’est pourquoi ils ont profité de chaque instant.

C’était une apothéose pour un dernier camp en tant que pionnier,

estime Michaël.

Cool de voir tous ces gens différents réunis,

enchaîne Méline qui avoue qu’elle n’arrivait pas à se représenter l’événement avant d’y être. Une impossibilité que nous pouvons comprendre, l’édition 2022, nommée Mova, du CaFé a réuni sur deux semaines, du 23 juillet au 6 août, 35’000 scouts de toute la Suisse ainsi que quelques groupes étrangers. Parmi le groupe des 3-Raisses, ils étaient une quinzaine à y avoir participé.

Les quatre pionniers relatent notamment l’effet de surprise en découvrant la taille du camp lors de leur arrivée en train à Ulrichen. Durant trois arrêts, ce fut un défilé de tentes. Même Michaël qui avait déjà vécu un camp mondial aux états-Unis de 45’000 personnes, était impressionné.

Cela était différent car tout était situé au même endroit,

souligne-t-il. Et sa camarade Roxanne résume

l’équivalence d’une petite ville.

D’une cité, il y avait presque tout, un musée scout, un cinéma, des scènes de concerts, des terrains de sports,

à l’autre bout du camp et à deux heures de marche,

précisent les quatre pionniers, ou encore une radio qui diffusait en trois langues, et où Méline a joué une fois un air de guimbarde. Randonnées, jeux et activités culturelles et sportives ont rythmé les journées, ainsi que quelques édifications de structures en bois, même si les quatre scouts avouent que ce sont surtout les Suisses allemands qui « faisaient beaucoup de construction ».

La cuisine, chose essentielle

Une certaine différence culturelle que Roxanne, Michaël, Méline et Soryanel ont également constatée dans les provisions que l’organisation remettait à leur groupe chaque jour pour leurs repas. En exemple, ils citent le kilo d’oignons par jour prévu pour 12 personnes ou les importantes quantités de purée de pommes. De plus, parfois les répartitions des denrées étaient étranges, des groupes recevant presque uniquement des féculents et d’autres presque que des légumes et dans des proportions « aléatoires ».

Des jours, il y avait trop de nourriture et des autres pas assez,

se rappellent-ils. Nos quatre scouts ont eu recours au « système D » et se sont montrés débrouillards et inventifs.

L’esprit scout régnait. Nous faisions du troc et des échanges avec les autres groupes, du persil contre du basilic,

notent-ils en soulignant le défi de cuisiner uniquement avec des réchauds à gaz et non au feu de bois, en raison de l’interdiction de ceux-ci.

Ce fut une improvisation organisée,

rigolent-ils, en se souvenant d’un four à raclette bidouillé pour chauffer un quart de meule ou de leur manière d’apprêter les ingrédients pour un gâteau au fromage, impossible à réaliser en l’absence de four à feu de bois.

Deux moments que n’oublieront pas les pionniers des 3-Raisses, le laser-show de la cérémonie de clôture et le jour de la fête nationale.

Notre groupe a fait un pique-nique dans la montagne et nous avons regardé la cérémonie du 1er août, 200 mètres au-dessus du camp,

relate Michaël.

Et le concert de cor des Alpes de vingt minutes,

ajoutent Roxanne et Méline, en notant « qu’ils jouaient faux ». Des fausses notes aussi pour ce groupe de suisse alémanique qui jouait de la trompette chaque matin et réveillait, un peu tôt, nos quatre scouts. Autre anecdote au sujet des sanitaires et l’unique douche planifiée par groupe pour la durée du camp et avec une « eau très froide ».

Mais nous avions le lac (ndlr : de Geschinen) à disposition,

ajoute Roxanne, en notant aussi la propreté parfois relative des toilettes. Malgré cela, les lieux d’aisance ont revêtu une fonction particulière.

Les toilettes, c’était Twitter ! Chacun laissait son message au feutre indélébile,

rigolent-ils. Autre dernière petite histoire en forme de léger bémol.

Les Sécuritas avaient tendance à faire du zèle avec le respect du couvre-feu de 22 heures,

relèvent les quatre pionniers à l’unisson. La seconde déception est liée à l’interdiction de faire du feu, car les veillées et les chants autour d’un brasier ont dû se faire à la lumière des lampes.

Un esprit d’avenir

Le CaFé offrait une opportunité unique de rencontrer des scouts de tout le pays, cela a-t-il été le cas pour nos interlocuteurs ? Après deux semaines, les quatre scouts reconnaissent avoir surtout sympathisé avec les groupes des tentes voisines, bien qu’ils aient côtoyé des scouts des quatre coins de Suisse au travers des activités et des jeux. Comme analyse Méline avec une pointe de regret, la grandeur du camp rendait impossible de rencontrer tout le monde. En tout cas, Soryanel a réussi à obtenir plusieurs foulards d’autres sections : un anglais, un saint-gallois ou un autre de Winterthour. Néanmoins, ils soulignent avoir découvert d’autres traditions de scoutisme, avec certaines particularités, mais qui partagent des valeurs communes et un identique idéal.

Un esprit de coopération, d’entraide, de respect et de protection de la nature qui anime ces quatre pionniers. Justement, celui-ci ne serait-il pas nécessaire pour affronter les défis actuels et futurs ?

Absolument que oui,

répond Soryanel, convaincu qu’il faut le transmettre au plus grand nombre. D’ailleurs, lui et ses camarades seront bientôt les futurs responsables du groupe scout des 3-Raisses et les quatre jeunes adultes, qui se connaissent depuis les louveteaux, ont bien l’intention de partager et faire vivre ces valeurs du scoutisme. Enfin, une autre envie, encore diffuse, habite leurs têtes, celle, peut-être, de faire partie des responsables du futur CaFé dans quatorze ans et de le vivre « de l’autre côté » ?

Gabriel Risold

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