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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / ARTisans du succès – article bonus
8 septembre 2021

ARTisans du succès: article bonus

L’emblématique Jean-Pierre Barrelet, suite et fin du 02.09.21

Durant tout l’été, Le Courrier vous a présenté les artisans et les petites mains qui s’activent à chaque édition de Môtiers Art en plein air. Alors qu’il reste une vingtaine de jours pour profiter des « œuvres 2021 », cet article bonus est consacré à quelqu’un qui n’a jamais compté ses heures et ses efforts pour l’exposition : l’emblématique Jean-Pierre Barrelet ! Il était de la première édition en 1985 et il est toujours là trente-six ans plus tard. Et il le promet, il sera de la prochaine aussi, si sa santé le lui permet.

Un glacier dans sa grange, quelle galère !

Pour cette huitième saison en trente-six ans, Jean-Pierre Barrelet a remis le couvert avec plaisir dès le mois de février

Il faisait beau temps et j’en ai profité pour entreprendre plusieurs voyages de terre à l’endroit choisi par François Jaques pour sa création dite de « la planche oubliée dans l’herbe.  J’ai aussi apporté de la terre pour la mouche de Martial Leiter (réalisée par Olivier Sidler) mais il y en avait trop alors on a dû en rapatrier.

Sa benne kangourou a aussi fait un saut à la buvette du Plat de Riau où on attendait avec impatience une génératrice pour lancer l’activité. Et comme il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais, l’agriculteur retraité admet volontiers quelques ratés.

En juin de cette année, nous avons vu qu’il y avait des nids de poules derrière la station électrique deux jours avant l’ouverture. On a naturellement voulu les reboucher avec mon ami et membre du comité Pierre-André Blaser. Mais on n’a pas trop réfléchi sur ce coup et on a procédé avec des copeaux de bois. Donc, autant dire que ça n’a pas tenu bien longtemps dans ce qui s’est transformé en gouilles d’eau avec la pluie.

Des anecdotes, l’homme aux huit expos en a tellement qu’il pourrait en faire un livre. En voici une rafraîchissante :

Je me rappelle avoir accepté d’accueillir une œuvre dans ma grange et l’idée était d’y faire un glacier. Je devais veiller sur cette cascade de glace et l’emmener intacte jusqu’au début de l’été. Mais c’était peine perdue avec les températures qui se réchauffent dès le mois de mars.

Une petite dernière sur des génératrices ? Allons-y :

Une fois, la génératrice habituelle du Plat de Riau est tombée en panne et l’équipe en place en a trouvé une plus grosse et plus performante en urgence. Mais ils n’ont pas remarqué que c’était une diesel et pas une à essence. Du coup, ils se sont retrouvés avec deux génératrices inutilisables sur les bras.

C’est finalement Jean-Pierre Barrelet et Valentin Bezzola qui ont remis en état de marche les machines.

Prochaine édition dans trois ans ?

D’ailleurs, c’est souvent avec Valentin Bezzola qu’il se rend sur le terrain.

Cette année, on a amené du matériel de soudage pour la girafe de Christian Gonenbach, on a fait des travaux de bétonnage pour l’artiste Mireille Fulpius et on a fixé « le peigne » de Claudia Comte sur la Grande Rue par exemple.

Les deux hommes entretiennent une relation forte et privilégiée.

Je le connais depuis longtemps. Je m’occupais du ramassage du papier à Môtiers il y a vingt-cinq à trente ans. C’est à cette occasion que je l’ai connu et il est rapidement venu faire des petits boulots pour moi à la ferme. Et maintenant qu’il a son entreprise, c’est moi qui vais parfois lui rendre la pareille. Du moins je fais ce que je peux pour lui être utile car on a quand même quarante-cinq ans d’écart.

Outre les liens solides qu’il a tissés avec d’autres figures môtisannes comme « le jeune Bezzola », Jean-Pierre Barrelet occupe une place de choix dans le village.

Il habite au cœur de Môtiers, à quelques pas seulement de la gare et de la roulotte marquant le début de l’exposition. Il est donc toujours au fait de ce qui se passe autour de lui.

La forte affluence régulière me marque particulièrement cet été. Je ne sais pas si c’est un effet post-confinement mais c’est impressionnant. Même si une partie du flux se rend du côté des gorges de la Poëta-Raisse, je me réjouis de découvrir le nombre d’entrées comptabilisé par Art en plein air. Ce pourrait bien être un record.

« JPB » semble aussi bien renseigné sur le futur de l’exposition.

Je ne peux pas vous le certifier aujourd’hui à 100% mais la prochaine pourrait se faire dans trois ans. Et il y aura sans doute aussi des discussions pour ouvrir une nouvelle cantine vers la station électrique dans les locaux de l’Abbaye. Elle aurait l’avantage d’être plus accessible que celle de Riau pour les personnes d’un certain âge.

Et en cas de problème avec la génératrice, Jean-Pierre Barrelet est prêt à sortir tracteur et benne kangourou à tout moment !

Kevin Vaucher

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