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Vous êtes ici : Accueil1 / Numéros2 / Numéros 20213 / N° 2021.244 / Cagnotte remplie de bon sens
16 juin 2021

Cagnotte remplie de bon sens

Et oui, on peut être un club de l’élite du volley féminin suisse et avoir malgré tout besoin de lancer une cagnotte participative pour souffler financièrement. Face à des aides qui tardent à arriver et malgré son statut de club phare du Vallon en termes de niveau de jeu, Valtra a lancé une grande opération de soutien. La présidente Joëlle Roy en détaille les contours point par point.

Intitulée « 50 mécènes pour les 50 ans de Valtra », cette opération a d’abord une portée symbolique. « Cinquante ans d’existence, c’est un anniversaire qui compte », lance Joëlle Roy.

Malheureusement, la situation sanitaire ne nous permet pas de le fêter comme il se devrait donc on a eu l’idée de marquer le coup autrement, à travers une cagnotte. En temps normal, les gens nous auraient soutenus en venant à notre repas annuel par exemple. Et s’ils font un petit don à la place cette année, je me dis que c’est une façon différente mais tout aussi sympa de le faire.

D’autant plus que des contreparties sont proposées telles que des dédicaces et des vidéos de remerciements personnalisées de joueuses de LNA. En fonction de la somme versée, les donateurs peuvent également avoir droit à des abonnements pour la saison 2021/22 au premier rang, à un accès privilégié à l’espace VIP ou encore à un moment de discussion avec l’une des joueuses de l’effectif.

Objectif minimal de 6000 francs

Les dons possibles vont de cinquante à mille francs et l’objectif minimal est de récolter au moins Fr. 6000.- Tout cela se fait par internet sur la plateforme de soutien de Raiffeisen héroslocaux.ch (www.heroslocaux.ch/50-mcnes). La banque nous verse cinquante francs à chacun des vingt premiers dons que l’on reçoit. On les remercie au passage.

Pour l’heure, cinq parrains se sont déjà manifestés mais il en faudra encore beaucoup pour remplir la cagnotte d’ici au 20 juillet prochain. Plus important encore que le symbole, cela a le mérite de mettre en lumière tout ce qu’implique la gestion d’un club fort d’une équipe de LNA féminine et d’un secteur de formation important dans un petit coin de pays comme le Val-de-Travers. Les exigences sont nombreuses et les difficultés à surmonter également.

Dans l’idéal, le VBC Valtra souhaiterait recueillir Fr. 42’000.-. Pourquoi cette somme ?

C’est tout simplement les frais de base au fonctionnement du club, à savoir la location de salle (Fr. 6000.-), les transports (Fr. 17’000.-), les dépenses liées à l’arbitrage (Fr. 14’000.-) et à l’équipement (Fr. 5000.-).

C’est à ce prix-là que l’organisation parviendra à assumer ses deux grands buts à l’avenir. Celui d’assurer la formation de la relève d’abord puis celui de rivaliser avec les autres équipes de LNA pour s’installer durablement dans l’élite ensuite. Et encore, on ne parle pas de la construction même de l’équipe qui nécessite évidemment des moyens supplémentaires pour payer les salaires, l’encadrement et tout ce qui doit l’être. Le budget se monte à environ Fr. 200’000.- par saison et c’est le plus petit pour un club possédant une équipe dans l’élite.

Les critiques, Joëlle Roy y répond !

Nous voilà aux racines du sujet. Valtra a la meilleure équipe sportive du Vallon mais ne bénéficie pas du plus grand budget ni de gros appuis financiers. Il apporte pourtant de la visibilité à la région et le comité fait preuve d’une grande ingéniosité pour se développer avec des moyens limités.

On fait tout notre possible pour faire les choses au mieux avec dynamisme. J’entends parfois certaines critiques qui me font mal car elles ne tiennent pas compte des réalités du terrain qu’on vit tous les jours. Comme le fait qu’on engage des joueuses en même temps qu’on lance une cagnotte. Premièrement, la cagnotte servira exclusivement à couvrir les frais fixes comme on en a discuté plus tôt et deuxièmement, nous devons avoir un contingent de quatorze joueuses max en LNA féminine donc oui nous devons annoncer de temps en temps quelques arrivées.

Décidée à répondre à toutes les questions du public, la présidente enchaîne avec quelques autres précisions :

On renforce également notre staff avec un statisticien notamment. C’est une nécessité à ce niveau-là. On nous reproche d’engager trop peu de Suissesses mais la réalité c’est qu’elles ne veulent bien souvent pas venir jusqu’ici. Trop loin, pas assez de moyens pour jouer le titre, lieu d’études ou de travail trop éloigné du Vallon… Voilà ce à quoi on doit faire face chaque année. Ce n’est pas faute d’essayer, on a contacté plus de cinquante joueuses du pays pour venir nous renforcer cette saison. Et croyez bien que ce n’est pas pour les salaires que l’on peut offrir que les joueuses acceptent de venir jouer chez nous. Là aussi, il y a beaucoup de fausses croyances sur le montant des salaires. Nous sommes le petit poucet du volley suisse et nous bataillons face à des budgets trois fois supérieurs comme celui du NUC.

Exigences professionnelles et prise de conscience

Et le petit poucet du volley n’a eu aucun passe-droit au niveau des aides de la Confédération.

Les démarches ont été faites depuis bien longtemps mais on a toujours rien reçu. Cela devrait arriver en juillet si tout va bien. Sept mois à attendre ça fait beaucoup ! Depuis décembre, on n’a plus rien du tout et notre petite réserve a fait long feu.

Voilà qui devrait fermer définitivement le chapitre des interrogations financières liées à la cagnotte. Mais Joëlle Roy désire clarifier un peu plus la situation et continue :

Il y a une certaine méconnaissance du grand public sur la réalité du volley en Suisse et du VBC Valtra en particulier. Parfois, on me demande si nos joueuses étrangères viennent ici juste pour jouer. Ben oui évidemment, ce sont des professionnelles. Personne n’aurait l’idée de poser cette même question pour un hockeyeur étranger de ligue nationale par exemple.

Les lois et les permis de travail sont les mêmes peu importe la discipline et sa popularité. Ainsi un sport moins populaire donc moins fort financièrement devra faire face aux mêmes obligations que le foot ou le hockey en Suisse.

Par exemple, il y a un salaire minimum pour une joueuse extra-européenne qui est énorme pour le volley mais qui est tout à fait banal dans le foot. C’est ça le sport professionnel.

C’est aussi des émotions ! Voilà cinquante ans que le club donne du plaisir aux Vallonniers et agit comme une belle vitrine pour le Val-de-Travers dans toute la Suisse. Serait-il venu le bon moment de lui renvoyer la balle ?

Kevin Vaucher

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