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Chroniques
17 février 2021

Chronique régionale

Horlogerie – Une chambre pour usine

Passionné d’horlogerie depuis petit et déterminé à créer sa propre marque, Christophe Waelti a fait le pas en 2018 en créant Double-vé Fleurier. S’appuyant sur trente ans d’expérience et un solide réseau, il imagine, il crée et il monte ses modèles dans une chambre de son appartement. Plongez dans la plus petite « usine » du Vallon.

Le parcours professionnel de Christophe Waelti s’est entièrement écrit dans le Val-de-Travers.

J’ai commencé mon apprentissage d’horloger à seize ans chez Piaget à La Côte-aux-Fées puis j’ai grandi quelques années dans l’entreprise. Et je travaille chez Vaucher Manufacture depuis dix-huit ans maintenant. Ma marque de montre est donc quelque chose que je fais en plus de mon emploi.

Sa marque, c’est Double-vé Fleurier. « Double-vé » renvoie à la première lettre de son nom de famille et « Fleurier » matérialise son attachement au lieu qui l’a vu grandir.

J’avais d’ailleurs écrit Val-de-Travers sur le cadran de mon premier modèle pour bien insister là-dessus,

se souvient celui qui est et qui crée « made in Vallon ». L’homme de quarante-sept ans se fait donc une fierté de travailler avec des partenaires locaux depuis qu’il s’est lancé en 2018.

Série de quarante à cinquante pièces maximum

Car non, il ne fait pas tout, tout seul.

La chambre que j’utilise pour cette activité est évidemment trop petite pour me permettre d’être autonome et je m’entoure de spécialistes qui me fournissent les composants dont j’ai besoin.

On parle de boîtes, d’aiguilles et de cadrans notamment. Il entre alors en action pour l’assemblage, le réglage et les différents contrôles nécessaires à la création du produit fini.

Je ne fais pas de grosses séries, c’est uniquement quarante à cinquante pièces pour chaque modèle qui sont mises sur le marché. Et comme cela coûte très cher, la vente du modèle précédent permet de financer le suivant et ainsi de suite.

Ce n’est donc pas pour s’enrichir qu’il a lancé sa propre marque mais pour partager sa passion et réaliser un rêve de gosse au passage.

J’ai toujours aimé l’horlogerie et je me rappelle que je demandais à mes parents de m’emmener à Genève pour aller admirer les vitrines des bijouteries.

Sa vitrine à lui, c’est les réseaux sociaux et son site internet qui fait également office de boutique en ligne. De plus, quelques ambassadeurs comme le pilote automobile Steve Zacchia portent ses montres lors de certains événements pour leur donner de la visibilité.

De l’exclusivité à prix abordable

Les prix vont de 299 à 1290 francs. Des prix raisonnables malgré un savoir-faire hors du commun.

C’est toute la difficulté de la chose, rester abordable en réalisant seulement quelques dizaines de pièces.

Mais ça marche.

J’ai déjà créé deux modèles plutôt habillés pour les dames et deux modèles hommes davantage sportifs.

Tirée à cinquante exemplaires en 2020, la montre Racing-Driver a déjà vu son stock être divisé par deux. La prochaine devrait ainsi pouvoir sortir fin 2021 – début 2022.

Ma marque Double-vé Fleurier plaît beaucoup pour l’exclusivité qu’elle offre. Et je ne fais pas dans ce qui est connecté, qui n’est plus vraiment de l’horlogerie pour moi.

Fan de beaux carrosses, Christophe Waelti aime aussi associer ses créations à l’univers des voitures de luxe grâce au marketing qu’il fait sur Instagram.

Je n’ai pas de budget pour faire de la pub à proprement parler alors je me débrouille comme je l’ai fait en installant mon établi dans mon appartement. Je ne m’isole pas dans cette chambre, elle fait partie de notre vie.

à la bonne heure des (trop) rares détenteurs d’une tocante Double-vé Fleurier !

Kevin Vaucher

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