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Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Chroniques3 / Vie au Vallon – Le monde caché de Séverine Python et ses « copains » !...
13 janvier 2021

La vie au Vallon

Le monde caché de Séverine Python et ses « copains » !

« Je vis dans l’ombre mais j’ai une lumière si forte qu’elle attire et aspire les autres ! » Varel Tchitembo, écrivain congolais

Carte d’identité

Carte d’identité

Nom: Python – Philippin
Prénoms: Séverine
Née le: 4 avril 1977 à Landeyeux

État civil: Mariée à Laurent, mère de Jérôme, Jordan et Thibaut
Profession: Assistante vétérinaire cheffe d’entreprise

Domicile: Les Bayards

Séverine Python naît au Val-de-Ruz où elle passe les premières années de sa vie. à l’âge de 5 ans, après Fontainemelon et Dombresson, elle déménage à Serrières. Fille unique, une mère au foyer et un beau-père chargé d’éducation routière en ville de Neuchâtel.

En fait, j’ai quatre sœurs que je considère comme telles !

ajoute-t-elle sans en dire davantage.

Une scolarité sans histoire à Serrières pour l’école enfantine, aux Charmettes ensuite où elle a le bonheur d’avoir René Taillefer comme instituteur puis aux Coteaux, avant de rejoindre le gymnase Numa-Droz en section paramédicale :

Une période horrible à effacer de ma mémoire !

ajoute-t-elle de manière tout aussi laconique. Ses loisirs ? Beaucoup de couture, de bricolage, de la gymnastique artistique et une passion pour les chiens. Déjà… Une enfance heureuse : « Au bord du lac ! » lance-t-elle avec le sourire.

Choix professionnel et vie familiale

Choix professionnel et vie familiale

Un rêve, devenir vétérinaire ! Quelques aléas de la vie contraignent Séverine à revoir ses ambitions. Elle débute un apprentissage d’assistante vétérinaire chez le Dr Von Allmen au cabinet Amivet et obtient son CFC – 2e volée de CFC – cours à Lausanne – en 1999. Son patron l’encourage à moult reprises à reprendre ses études. Elle choisit alors de se consacrer à sa famille. Séverine rencontre en effet son mari lors de l’une de ses soirées festives du Val-de-Ruz, à la Rebatte de Chézard. Nous sommes en 1993. En ménage à Fleurier dès 1998, puis aux Sagnettes, le couple se marie en 2000. Les enfants ne tardent pas à arriver, Jérôme l’aîné en 2001, Jordan en 2003 puis Thibaut en 2005.

La famille s’installe aux Bayards en 2008 au lieu-dit Le Petit-Bayard, avec un superbe panorama tourné vers le sud. Aux Bayards, outre le comité d’école pendant deux années, Séverine n’est membre d’aucune société :

J’adore les contacts humains, mais je demeure toujours très réservée quand je suis chez moi ! Donc je ne connais pas la moitié du village !

Et d’ajouter :

En fait, je n’ai pas besoin des autres pour m’épanouir ! J’aime bien être dans ma bulle… ».

Et sa bulle contient nombre d’animaux avec lesquels Séverine Python entretient un rapport privilégié.

Du caractére !

Du caractére !

 Je n’aime pas qu’on sache ce que je pense et ce que je fais !

… Ce mot de Catherine Ringer, chanteuse des Rita Mitsouko, personne extravertie s’il en est, correspond pourtant parfaitement à Séverine Python. Lorsque cette dernière se décrit comme « sociable et sauvage » à la fois, on perçoit certes quelques blessures ou moments de vie à oublier, mais également une force de caractère hors du commun, ainsi qu’une détermination à être ce qu’elle est, sans le souci d’autrui. Séverine Python aime « donner », ce qui n’est nullement antagoniste avec sa détestation de l’injustice. Au contraire, sa passion pour l’élevage de chiens destinés à venir en aide à autrui et cette autre passion pour la couture, pleinement réalisée depuis l’automne dernier par le biais de sa mercerie se conjuguent parfaitement, s’additionnant aux plaisirs familiaux ! Aller au contact tout en demeurant soi-même, avec son ou ses jardins secrets, c’est l’équilibre que Séverine Python semble avoir atteint.

Les chiens, les lapins, les oiseaux. Des poules ? Peut-être…

Les chiens, les lapins, les oiseaux. Des poules ? Peut-être…

En 1997, Séverine rejoint la Fondation Le Copain au prétexte d’une semaine de stage. Deux ans après, elle est tout à la fois famille d’accueil de chiens et monitrice :

À ce jour, j’ai coaché 54 familles d’accueil pour autant de chiens !

lance-t-elle avec un zeste de fierté. C’est un besoin de rééducation d’une chienne qui entraîne Séverine, en 2008, au sein de la Société cynologique du Val-de-Travers. Elle devient monitrice, activité qu’elle cesse en 2020, après avoir dispensé son savoir lors de très nombreux cours pratiques et théoriques, dispensés notamment avec Pierre-Yves Loetscher.

Ce fut un bénéfique échappatoire de mère au foyer, j’y ai fait de multiples rencontres, bref ce fut de très belles années !

Séverine entretient un contact très fusionnel avec ses chiens. Elle pourrait parler de Birdy des heures durant, pendant que Elba et Achka tournent autour de vos jambes et que le son des oiseaux envahit la pièce.

Mon mari me dit que même les poules, je parviendrais à les apprivoiser !

À l’évidence, le chien occupe une place particulière dans la vie de Séverine :

Les gens ne me connaissent pour ainsi dire pas autrement qu’au bout d’une laisse !

ajoute-t-elle en riant.

Regards extérieurs

Regards extérieurs

Maman de Séverine, Sylviane Philippin des Sagnettes, s’exprime ainsi

Ma fille est une personne merveilleuse, courageuse ! Mais il est difficile de parler d’elle, c’est une solitaire, un peu « fermée » depuis toujours… Elle fait sa vie, elle vit dans son monde, elle ne s’occupe pas des autres et ne souhaite pas que l’on s’occupe d’elle ! Ses passions ? Les animaux, les chiens pour personnes handicapées surtout et la couture… à Noël, pour ses 12 ans, elle a voulu une machine à coudre !

Sylviane Perotti connaît Séverine par le biais des chiens :

C’est une joie de travailler avec Séverine, joviale, rigoureuse, très bien organisée, elle est claire, franche et honnête mais toujours avec diplomatie ! D’une grande disponibilité, à l’écoute avec beaucoup de caractère !

Autre témoin de Séverine, son chien Birdy a pu nous démontrer l’attachement et la connivence établie entre lui et sa maîtresse…

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