2e ligue
Fleurier, acteur d’un film à suspense devant près de 300 spectateurs !
Fleurier – Saint-Imier 7-6 (1-2, 2-2, 4-2). Les étoiles du Courrier : *Bellenot
**Humbert-Droz ***Richter
Après deux rencontres à l’extérieur – une victoire et une défaite –, Fleurier renouait avec ses supporters, vendredi soir dernier avec l’objectif de défendre sa 2e place au classement. C’est dans la peau des favoris que les jeunes Chats se sont appliqués à faire tomber les chauves-souris de Saint-Imier. Qui ont été les plus malins au bout des 60 minutes de duel ? Un pronostic ? Allez, on vous donne un petit indice, les chauves-souris n’avaient semble-t-il pas beaucoup sommeil.
Les Fleurisans ont d’abord péché !
À 20 h 30, il était encore trop tôt pour que les chauves-souris de Saint-Imier se pendent par les pieds pour s’endormir. Vives sur leurs patins, elles ont dominé la période initiale, marquant par deux fois en moins de dix minutes. Heureusement pour les Vallonniers, ils se sont sortis de cette séquence sans trop de mal, réussissant à sauver les meubles de belle manière sur une illumination de Victor Gudel, conclue d’une main de maître par le capitaine Florent Marthaler. Pourtant, les Chats de Fleurier ont péché, péché et encore péché devant le but, ne transformant victorieusement qu’une seule action sur 20 tentatives (deux montants à mentionner également).
La jeune garde enflamme le public
À mi-chemin de la soirée, les locaux étaient menés de deux buts (1-3). Mais ils n’ont pas lâché, refusé d’abandonner et ont continué encore à s’accrocher. William
Humbert-Droz relança les affaires de son équipe en double avantage numérique avant qu’une contre-attaque de classe n’aboutisse à l’égalisation et à l’enthousiasme d’un large public (276 spectateurs) conquis par la triangulation victorieuse de la jeune garde fleurisane : Humbert-Droz, Yanis Bellenot et Soren Marquis (36e). Les « jaune et noir » tenaient enfin le contrôle du puck sous leurs pattes. Les chauves-souris, elles, pouvaient commencer à entrer en somnolence. Il est bientôt 22 h, le marchand de sable va passer, s’est-on dit…
Une volonté de ne jamais lâcher !
Oui mais pas tout de suite. Les Imériens ont d’abord repris l’avantage à 19 secondes de la deuxième pause. Une pause idéale pour les balancer dans les bras de Morphée ? Oui et non, disons plutôt que ce sont les Fleurisans qui les ont gentiment mais sèchement « pendus par les pieds » avec cette volonté de ne jamais lâcher qui les caractérise cette année. Evan Colò puis Yanis Bellenot ont fait basculer la partie en quelque 360 secondes dans l’ultime période. Fleurier était enfin devant au score. Mais pas bien longtemps, Saint-Imier ayant la mauvaise idée de relancer le suspense en fin de match.
Qui d’autre que le capitaine Marthaler pour clore ce « thriller sportif » dites-vous ? Bonne pioche ! C’est lui qui a enfilé le 6-5 qui libéra définitivement la mélatonine nécessaire à l’endormissement fatal des chauves-souris. Score final : 7-6.
Kevin Vaucher








