Foire d’automne de Couvet
Une foire qui continue de faire parler !
La foire d’automne de Couvet a eu lieu sur la place des Collèges, comme son homologue de printemps. En quelques mois, rien n’a changé, les visiteurs apprécient toujours autant cette configuration qui permet de faire l’impasse sur la Grand’Rue que les personnes âgées et celles en fauteuil roulant n’apprécient pas de trop. Mais cette configuration temporaire (en raison des travaux sur l’artère commerçante principale du village) ne plaît pas à tout le monde non plus !
Trop petite, peu variée et pas assez fréquentée. Vraiment ?
Tels sont quelques réactions piochées auprès de la population. Pour certains, il faudrait carrément décaler l’horaire de la foire : commencer plus tard et terminer plus tard aussi. « De nombreux Vallonniers travaillent à l’extérieur et ils n’ont pas le temps d’y faire un tour en rentrant du boulot », exprime un « observateur ». D’autres expliquent avoir connu des foires avec 180 marchands. Bref, comme toujours, la foire est un lieu propice à ouvrir le débat sur différents sujets et à repenser avec nostalgie aux bons moments d’une époque révolue. Encore fallait-il réussir à y arriver. Les barrières du chantier de la Grand’Rue ont joué de bien mauvais tours aux piétons et aux cyclistes souhaitant traverser la rue pour se rendre du côté des collèges.
Les 1200 gaufres des patineuses et les Gamelles du cœur
« Par où passer ? On est barricadé à l’écart de la fête ou bien ? », me questionnait ainsi une dame d’un certain âge, en rigolant. Pendant ce temps, les marchands ne se posaient pas mille questions et donnaient de leur personne. Au stand du patinage artistique, ce sont quelque 1200 gaufres qui ont été servies sur la journée avec l’aide des jeunes sportives du club notamment. Sur un autre stand, celui des Gamelles du cœur, la patineuse Clara Bozzato y avait tressé des colliers pour chiens, vendus afin de financer sa saison. Jolie initiative réalisée avec la complicité de cette banque alimentaire pour animaux de compagnie. Les Gamelles du cœur se proposent de nourrir les chiens et chats de ceux qui peinent à en assumer les frais. Au final, le bénéfice est double pour la collectivité : prévenir les abandons et éviter de remplir encore davantage les SPA. Et ça, comme de la foire, c’est bien d’en parler…
Kevin Vaucher








