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Chroniques
12 septembre 2025

Cadar, créateur de valeur ajoutée depuis 50 ans dans les campagnes

Je vais vous parler d’un temps que les moins de 20 ans peuvent connaître ! C’est sur les (bonnes) paroles de la chanson La Bohème de Charles Aznavour que la partie officielle des 50 ans de Cadar a débuté. Quelque 500 invités se sont rassemblés samedi passé sur le site de Fleurier pour un jubilé pas comme les autres. A-t-on déjà vu une autre entreprise où un directeur prend le micro pour pousser la chansonnette sur scène avant d’appeler tous ses employés à le rejoindre pour une chanson surprise ? Non ! Et c’est bien cette différence qui fait la force de Cadar depuis 50 ans maintenant !

« C’est là qu’on s’est connu, moi qui criais famine et toi qui posais nue », dit le morceau d’Aznavour ! Si on ne veut pas savoir qui posait nue, on peut en revanche vous dire que c’est à Echallens que dix commerçants se sont connus et se sont unis en 1975 pour créer une alliance dans l’espoir de négocier de meilleurs prix auprès des fournisseurs. Neuf ans plus tard, les frères André et Marcel Jaccard reprennent la société et la transfère en terre neuchâteloise. « On s’est d’abord posé dans un parking et un sous-sol de Travers avant de faire grandir la structure », ont-ils évoqué avant d’être fleuris et félicités pour le « travail accompli ».

Le « bébé Cadar » passe des mains des frères Jaccard à celles du couple Reber

Sous leur direction, Cadar a trouvé un nouvel élan, renforcé encore par l’arrêt de plusieurs autres grossistes de la région. La mission première était simple : ravitailler le commerce de proximité. Une mission reprise par Christian et Laurence Reber en 2004 qui ont considéré la société comme leur propre enfant : « Bonjour ma chère fille. Le temps a filé et tu as déjà 50 ans. Tu es toujours aussi taquine et tu me pousses aujourd’hui à faire un discours en public alors que tu sais pertinemment que je n’aime pas ça », a plaisanté Christian. « En même temps, tu savais très bien aussi que je ne pourrais pas refuser cette proposition. » Pour notre plus grand plaisir car on a appris beaucoup de choses sur le fonctionnement de Cadar : « Le lundi, on était en salopette pour donner un coup de main sur le terrain, le mardi on faisait un peu de RH et le mercredi on négociait avec les fournisseurs », a-t-il notamment ironisé pour insister sur le côté familial de l’entreprise.

Créateur de valeur ajoutée dans les campagnes

En réalité, le côté familial de la société transpire tellement dans son fonctionnement encore actuel qu’il s’impose par lui-même. « Nous, on s’occupe d’un marché de niche – le commerce de proximité – avec un personnel bienveillant et amical, c’est notre marque de fabrique. Nous avons aussi un rôle social qui touche plusieurs générations », a renchéri Philipp Zgraggen (membre de la direction de Fenaco que Cadar a rejoint en 2017). « J’achète malin, j’achète chez l’épicier du coin » est le slogan de Cadar. Pour la petite histoire, il a été trouvé lors d’un voyage par le couple Reber. Et c’est ça le vrai coup de patte de Cadar : ce n’est pas qu’un simple canal de vente, c’est aussi et surtout un acteur qui crée de l’emploi et de la valeur ajoutée dans les campagnes et les zones agricoles.

« Cela demande du courage ou de l’inconscience »

« À l’heure où beaucoup doutent de l’avenir des régions périphériques, Cadar prouve par l’exemple que c’est possible d’être actif et d’avoir du succès hors des grands centres urbains », a souligné le président de commune Benoît Simon-Vermot. « Probablement que cela demande une part de courage ou d’inconscience mais il faut savoir prendre des risques. Cela va de pair avec la persévérance et les compétences qui, combinées à l’intelligence, constituent la clef dans les affaires », a répondu le directeur actuel de Cadar Philippe Gremion. « La passion est aussi l’un de nos moteurs. C’est cette valeur qui transforme le sacrifice en plaisir. C’est tout ça qui se cache derrière notre service », a-t-il lâché, déclenchant aussitôt une salve d’applaudissements. « Finalement, moi, je n’ai plus qu’à diriger. Et diriger, c’est créer un état d’esprit Cadar et un esprit de corps », a-t-il poursuivi avant d’inviter tous les collaborateurs à venir chanter sur scène avec lui. Ils ont été des dizaines à l’entourer en quelques secondes, matérialisant en image les mots qu’il venait de prononcer.

Qu’on ne s’y trompe pas, l’état d’esprit Cadar n’a rien de bohème ou de bourgeois, il serait plus proche des paroles des Corons de Pierre Bachelet qui disent qu’« ils aimaient leur métier comme on aime un pays »… et c’est avec eux qu’on a grandi par ici et dans toute la Suisse aussi…

Kevin Vaucher

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