En un mot : IN-CRO-YABLE !

À l’issue d’une manifestation, il est rare de discuter avec des gens et de ne déceler aucune critique dans leurs mots. Comme si, le temps d’un week-end, les organisateurs de la mi-été avaient réussi à mettre tout le monde d’accord. C’était juste génial, point à la ligne ! « En plus de la météo de dingue, les deux cortèges ont été des gros succès », plante Tania Vaudan. Le vendredi soir, les flambeaux dans la nuit tombante ont apporté une ambiance particulière, propice à la communion : « Les villageois ont super bien accueilli ce moment. Il y a eu de nombreux partages entre ceux qui paradaient et ceux qui les regardaient. »

Cortège participatif et habitants acteurs de l’événement

Aux Bayards, personne n’a été vraiment que spectateur. Les défilants ont eu la bonne idée de les faire participer à la fête en leur servant du fromage par ici, une goutte de blanc par-là ou un verre de lait un peu plus loin. Bref, le partage n’était pas uniquement un mot mais un acte que l’on a vu se répéter tout au long du cortège. « Et puis, les habitants ont super bien joué le jeu en décorant leur maison, la rue et les sapins que l’on avait accrochés sur les lampadaires, le long du parcours. » Il est vrai que le tableau général donnait véritablement le sentiment d’une symbiose parfaite. Aussi, les deux cortèges ont offert une richesse que l’on ne retrouve pas ailleurs au niveau des sociétés présentes. Sport, société locale, commerce, cavalerie, motos, véhicules historiques et bien d’autres choses se côtoyaient.

Des chars magnifiques, une parade en mouvement

Surtout, les paradants ne faisaient pas que défiler, ils avaient préparé une mise en scène ou quelque chose à offrir. Les gymnastes faisaient des acrobaties, les lutteurs luttaient, les membres du club de judo bataillaient, les joueurs de cor des Alpes s’arrêtaient à fréquence régulière pour jouer, la marchande de glace couvrait les spectateurs de glace et certains mimaient même la traite sur un char superbement décoré. « Les chars étaient vraiment magnifiques. On remercie tous les participants d’avoir mis autant de cœur à l’ouvrage », appuie Tania Vaudan. En effet, nombreux ont été les spectateurs à s’émerveiller devant les créations qui défilaient devant leurs yeux. « Oh, il y a des vaches… et des petits veaux aussi », pouvait-on entendre par exemple. Encore un autre point positif : la présence d’animaux dans le cortège. Dimanche, l’ouverture par la cavalerie du Cadre Noir et Blanc Fribourg a immédiatement donné de la hauteur et de la classe à la parade.

Dimanche, c’était un truc de fou !

« La tente était pleine à craquer avant le cortège de 14 h 30 qui a attiré très largement les gens de la région. Je le répète mais l’affluence était folle ! Il y a eu bien plus de monde qu’une année normale. Une ambiance de feu même le samedi soir sans animation particulière autre que du folklore. Et puis, je ne sais pas comment expliquer, il y a eu une atmosphère particulière et une bonne humeur tout au long du week-end. Comme si les gens attendaient ce moment depuis très longtemps. » Une sorte de sortie de confinement Covid sans le Covid, a-t-on même pu entendre dans les rues du village. Si la qualité et le succès de cette 70^e Mi-Eté pouvaient être contagieux, nous on ne dit pas non…