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L’équipage privé de course par le SCAN
Chroniques
19 janvier 2024

4L Trophy 

L’équipage vallonnier privé de course par le SCAN

« Nous avons travaillé tous les jours et tous les week-ends sur cette voiture. Nous nous sommes privés de vie sociale pendant une année et demie pour rien. Pour que le SCAN mette fin à notre projet en une décision. C’est bouleversant ! » Ces mots sont ceux de Laura Robert et Julien Guinchard. Ils devaient prendre le départ du 4L Trophy vers Marrakech en février. Mais ils ne seront finalement pas du voyage de cette course d’orientation. Le SCAN a décidé « d’immobiliser » leur véhicule construit en 1984. Comment l’expliquer ?

Laura Robert et Julien Guinchard devront patienter avant de pouvoir monter à bord de leur Renault 4L pour voir du pays. Ils gardent néanmoins le sourire.
La totalité de la mécanique de la « 4L vallonnière » a été refaite à neuf. Aucun souci de ce côté-là.

La Renault 4L de Laura Robert et Julien Guinchard serait-elle trop vieille ? « Du tout ! Elle n’est pas assez vieille », rigole un peu jaune le couple vallonnier. « En fait, les lois suisses ont évolué durant l’année 1982 et elles se sont durcies dans certains domaines. Du coup, tous les véhicules construits entre 1982 et 1986 ne sont quasiment plus immatriculables sous leur forme d’origine dans notre pays. Ils sont considérés comme trop polluants. C’est amusant de se dire que notre 4L d’une cylindrée de 1.1 litre pollue apparemment plus que certains bolides que l’on voit sur les routes aujourd’hui », ironise-t-il.

Dans une impasse

Pour contourner ce problème, certaines marques ont fait l’effort d’adapter leurs modèles. Mais pas Renault, avec sa 4L.

« Comme elle est de 1984, le SCAN n’a même pas accepté de la contrôler pour valider formellement qu’elle polluait trop. Nous aurions pu aller faire un test nous-mêmes dans un laboratoire mais cela nous aurait coûté 3500 francs. Et si elle ne passait pas, nous étions bons pour faire les ajustements nécessaires avant de débourser à nouveau 3500 francs pour un nouveau test. Ce n’était pas possible financièrement. » La 4L se trouvait alors dans une impasse.

La piste française s’efface

Puis, un espoir a fait surface il y a quelques jours. Laura et Julien ont essayé de l’immatriculer avec des plaques françaises. « Mais nous avons perdu passablement de temps avec les démarches suisses. Le délai pour créer une carte grise française est de 40 jours et il nous en restait… 35 avant le départ de la course d’orientation prévu le 15 février. » En résumé, la 4L ne verra ni la France, ni l’Espagne ni le Maroc cette année. « On est dégoûtés, on ne va pas le cacher ! » D’autant que le couple a validé son inscription définitive et s’est affranchi des 3500 francs de frais d’inscription. Sans compter toutes les réparations entreprises sur leur Renault.

Bientôt en circulation au Vallon ?

Pas résigné, le couple se refuse à renoncer. « Nous sommes pré inscrits pour l’édition 2025 du 4L Trophy et nous essayons de trouver un arrangement financier. » Outre l’aspect pécuniaire, c’est aussi l’absence de « récompense » au bout de tous leurs efforts qui renforce leur déception. Et si au final, tout ceci était un mal pour un bien ? « Vous avez raison. Une fois que nous aurons trouvé le moyen de l’immatriculer, nous allons pouvoir la rouler par ici durant une année. Nous collerons alors le logo de nos sponsors qui pourront l’apercevoir circuler au Val-de-Travers. Nous les remercions d’ailleurs pour leurs réactions positives et leurs soutiens intacts. » Et vous, ouvrez l’œil ces prochains mois car vous pourriez bien vous retrouver capot à capot avec la « 4L de la Bleue ». Elle vaut le coup d’œil !

Kevin Vaucher

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