La « deux » reste blottie dans son trou !

Les étoiles du Courrier : *Jeanneret **Aeschlimann ***Langenegger

Avant la rencontre de samedi soir contre la deuxième équipe de Franches-Montagnes, le CP Fleurier II tirait un constat contrasté de cette première moitié de saison. Remarque de l’équipe elle-même : « Peut mieux faire ! Heureusement pour nous, il y a encore une autre moitié de championnat pour remonter du trou dans lequel nous avons sauté à pieds joints. »

La consistance est là, il manque le liant

La rencontre du week-end écoulé a parfaitement mis en exergue le constat mitigé que le jeu fleurisan inspire. C’est loin d’être mauvais, les joueurs de Michel Gander se créent passablement d’occasions mais il manque toujours quelque chose. Il y a de la consistance mais il manque du liant pour donner une cohérence entre le jeu offensif et le jeu défensif. La « deux » cherche souvent à se compliquer la vie alors que deux ou trois schémas de jeu simples, appliqués par tous, pourraient facilement gommer les moments un peu brouillons qui polluent leurs matches.

Saisir l’échelle à portée de main

Un tir de la ligne bleue, un joueur qui passe devant le gardien pour masquer l’envoi et c’est but. C’est simple et c’est ce que les « jaune et noir » ont fait via l’intermédiaire de Félicien Sauser pour ouvrir le score par exemple. Mais dans le même temps,  les Fleurisans ont aussi été « capables » d’offrir un but à leurs adversaires en évoluant pourtant à 5 contre 4 et de faire cadeau d’un penalty aux Francs-Montagnards qui ne se sont pas fait prier pour en profiter allégrement. Bref vous l’avez compris, l’inconstance vallonnière ne permet pas d’imaginer un retour à la surface dans l’immédiat. Mais l’échelle semble à portée de main.

Kevin Vaucher