3e ligue
37 tirs cadrés – 1 but
La pause de Noël est tombée au bon moment pour la deuxième équipe du CP Fleurier. Avant elle, l’équipe fleurisane restait sur 4 défaites en 5 matches dont un sec 3-7 contre les Ponts, le 22 novembre. En recevant ce même adversaire, vendredi soir dernier, les joueurs locaux avaient un triple enjeu à relever : mettre fin à cette série négative, prendre leur revanche contre leurs voisins ponliers et rester le plus proche possible d’eux au classement. Avant cet affrontement, les Ponts (2e) avaient sept points d’avance (et un match en plus) sur Fleurier (3e). L’importance de ce duel n’échappait donc à personne au coup d’envoi. Les Fleurisans auraient pu relever ce triple défi car ils ont été les plus entreprenants sur la glace. Mais avec 37 tirs cadrés (contre 19 pour les Ponts) et un seul but marqué, il était illusoire d’espérer autre chose qu’une défaite.
CP Fleurier II – HC Les Ponts-de-Martel 1-2 (ab) (0-0, 1-1, 0-0). Les étoiles du Courrier : *Pipoz **Comment ***Vaucher
Un grand manque d’émotion sur la glace
Sur les trois derniers matches, les Fleurisans n’ont marqué que trois petits buts. C’est inquiétant et c’est surtout beaucoup trop peu pour espérer faire le plein de points au classement. Peut-être pour montrer la voie à suivre, l’habituel coach Daniel Cortese portait l’équipement vendredi soir alors que c’est le joueur de la première équipe, Yann Pellet, qui officiait derrière le banc. Cette configuration n’a hélas pas changé la donne. Les vingt premières minutes ont été serrées mais sans grandes émotions. On a un peu eu l’impression que les joueurs étaient là car il fallait être là. Joey Parlee a quand même réussi à faire un peu de bruit en touchant le métal de la cage de Kewin Rognon en début de partie. Le gardien des Ponts explique aussi, en partie, le score de la rencontre. Il a été très bon devant ses filets. Autrement, faute de grand spectacle, résumons le premier tiers par un nombre : le 10. Chaque équipe était composée de 10 joueurs seulement et 10 tirs de chaque côté ont été dénombrés avant la première pause. Heureusement, on a vu davantage de spectacle par la suite, grâce à Fleurier.
Une parenthèse de 105 secondes
Les Ponts-de-Martel ont clairement subi les choses et c’est finalement après presque trente-trois minutes de jeu que le Vallonnier Gabriel Vaucher a ouvert les compteurs. Quand Steve Balimann a égalisé 105 secondes plus tard, on s’est dit que le match allait enfin se débrider un peu. Mais non ! Le CP Fleurier a continué à monopoliser le puck mais il a aussi continué à buter sur le portier Rognon. Jonathan Jeanneret a fait un peu de bruit à son tour avec le métal de la cage mais le score n’a plus bougé. Les arbitres ont ajouté 5 minutes de prolongation pour tenter de départager les voisins qui semblaient vouloir passer la soirée ensemble. Ils ont prolongé le plaisir jusqu’à la série des tirs au but. Et là encore, les soucis offensifs ont sauté aux yeux des spectateurs. Pipoz, Krügel, Langenegger, Comment, Jeanneret… aucun des cinq tireurs vallonniers n’a réussi à marquer. De l’autre côté, seul Steve Balimann a conclu positivement son penalty mais son but a suffi à offrir deux points aux Ponts. La « deux » affiche désormais un bilan de cinq défaites en six matches. Sans munitions, pas d’armes et sans buts, pas de victoires !
Kevin Vaucher