2e édition du Cyclocross des Fées
Le pro, l’amateur et l’organisateur
Le Cyclocross des Fées est une étape de l’Omnium romand de la discipline. Cette année, le parcours de La Robella comptait comme cinquième manche de la compétition et il a réuni environ 150 participants durant toute la journée de samedi. Parmi eux, on trouvait aussi bien des néophytes, comme le Ponlier Loïc Chopard, que des «pros» comme le Saint-Blaisois Nicolas Lüthi. D’ordinaire sur le vélo, Camille Rossetti s’est quant à lui «contenté» d’un rôle d’organisateur actif durant cette journée. Ils nous racontent leur expérience.
L’association de développement de La Robella et les initiants du Cyclocross des Fées Camille Rossetti, Yann Montandon et Vincent Bouquet ont de quoi sourire. Même si la participation est un peu inférieure à celle de l’an dernier (en raison d’une très forte concurrence le week-end dernier au niveau des manifestations autour du cyclocross), leur course donne toujours aussi satisfaction aux concurrents. «C’est un parcours atypique avec une longue montée pour arriver au niveau de la forêt. C’est intéressant, ça amène quelque chose de différent», appréciait Nicolas Lüthi après la course.
Les pulsations qui s’affolent
Et qu’en a pensé Loïc Chopard, qui s’alignait pour la première fois en cyclocross?
Ça fracasse sévère cette montée ! Après une minute trente de course, j’avais le cardio à 180 pulsations/minute. D’après mon compteur, la pente était de onze pour cent. Puis quand la partie physique se calme, c’est la technique puis la vitesse qui prennent le relais. C’est franchement top pour s’amuser.
C’est important de proposer un tracé qui se démarque des autres et c’est ce qui permet de fidéliser les participants d’une année à l’autre. «C’est sûr que les sportifs et les sportives viennent aussi au Cyclocross des Fées pour notre parcours complet qui permet d’aller vite tout en étant physique et technique. Il y a vraiment tout pour prendre du plaisir», confirme Camille Rossetti.
Le futur minigolf va modifier le parcours
Si on a l’habitude de voir le Vallonnier sur le vélo, c’est en tant que «simple organisateur» qu’il œuvrait samedi dernier. «J’ai plusieurs côtes fêlées et je ne voulais pas prendre de risque. Et je voulais surtout me concentrer pleinement à mon rôle dans l’organisation de la course. Il y a toujours quelque chose à faire sur une journée comme ça pour que tout se passe bien. C’est bien que j’aie pu me consacrer à fond là-dedans.» Le public, au moins aussi nombreux qu’en 2021, a apprécié. En 2023, le défi sera encore plus grand puisque la construction du futur minigolf de La Robella demandera quelques ajustements de la boucle.
Une sortie en famille pour les Lüthi
Sportivement parlant, ce n’est pas par la boucle, mais par le nombre de tours à effectuer, que Nicolas Lüthi s’est laissé surprendre. «Je croyais qu’il en restait encore deux alors que c’était déjà le dernier. C’est dommage car j’en avais ‹ gardé dans les jambes › pour accélérer sur la fin», analysait-il à chaud, entouré de sa famille. Au final, il termine malgré tout premier de sa catégorie Masters 1 et deuxième du général scratch (à huit secondes du gagnant Loïs Dufaux qu’il aurait peut-être pu rattraper sans cette mésaventure). Avant lui, sa fille Isaline avait pris la deuxième place dans sa catégorie, tout comme son fils Noa. La petite dernière de la fratrie Lüthi n’a quant à elle pas (encore) passé du sol aux pédales.
Et que ça mousse!
Le cycliste du Cycles Prof Lüthi participera encore à l’étape de Payerne puis à celle de Vallorbe (comptant comme championnat romand) avant de changer de sport et de sortir les skis. Enfin, ça c’est seulement s’il a réussi à faire décrocher son fils Noa du pumptrack de La Robella d’ici là. Et Loïc Chopard, a-t-il également attrapé le virus et retentera-t-il l’expérience du cyclocross? «Pourquoi pas ! à la base, je suis venu à Buttes car c’est une course dans la région et que j’en avais entendu parler il y a un an. Mais j’ai bien apprécié. Habituellement, je fais plutôt de la route et du VTT. Avec des potes, on a fait des courses d’endurance aussi. J’aime les découvertes. Et maintenant, place au lavage du vélo et à la grande bière.» C’était la même «récup» pour le pro et l’organisateur ? Mystère!
Kevin Vaucher
Classement Dames (12 partantes) : 1. Marlène Morel, 40’36 – 2. Elodie Python, 42’40. Garçons U11 (11) : 1. Mathieu Jaccard, 22’56 – 7. Gaston Hainard, 22’39 + 1 tour de retard. Les Petits Craks (10) : 1. Justin Hainard 1’34 – 7. Andrea Rossetti, 1’58 – 8. Jovian Hainard, 2’10 – 10. Noam Grandjean, 3’38. Les Petites Craks (4) : 1. Elyne Roberto, 1’49 – 3. Eva Rossetti, 3’54 – 4. Julie Montandon, 4’05.