2000 personnes éclairent le 1er août
Le 31 juillet, c’est la date de rassemblement qui avait été fixée par la commune de Val-de-Travers et Jex (Jeunessexpress) pour fêter la Suisse. Quelques semaines après avoir été le témoin des 500 ans de l’Abbaye de Môtiers, le parc Girardier de Môtiers a une nouvelle fois fait le plein. « C’est une très grosse édition au niveau de l’affluence », se réjouissent les organisateurs qui ont tenu en haleine les derniers fêtards jusqu’à 5 heures du matin !
« Autant l’Abbaye de Fleurier 2023 a attiré moins de monde que l’année dernière, autant la Fête du 1er août a davantage rassemblé qu’il y a un an. » En une corrélation, Théo Berger résume à merveille le succès rencontré par la soirée du 31 juillet dernier. Le président de Jex balaie rapidement les éventuelles craintes d’affluence qu’auraient pu engendrer les vacances d’été. « Les gens d’ici sont attachés à cet événement. Et surtout, ils y viennent en famille, ce qui participe à son caractère populaire. »
Budget de 25’000 francs
En plus du château gonflable et des autres animations, Jex avait spécialement préparé un stand de jeux pour enfants. « Chaque participant repartait avec un lot même s’il n’avait pas gagné », détaille-t-il, parfaitement dans l’esprit de la fête. Pour ceux qui ne le savent pas, l’organisation du 1er août a été confiée à l’association des jeunes Vallonniers il y a plus de 25 ans. Un comité a été créé pour s’en occuper exclusivement. Il regroupe Malo Bortolini, Amelie Calame, Lolita Mehmeti, Matthias Babey et Emile Margot. C’est ce dernier qui en est à sa tête. « Nous avons grossomodo un budget de 25’000 francs pour réussir notre coup », détaille-t-il.
Composer la « playlist » musicale
Les tâches sont nombreuses pour ne pas décevoir les Vallonniers et les Vallonnières. Contacts avec les fournisseurs et les responsables des sept stands, installation et gestion de la sono, montage et démontage de l’infrastructure et coordination avec les artificiers font notamment partie de la liste. Cette année, les feux d’artifice ont été tirés à partir d’un champ situé à Sagneule. Bien entendu, il a fallu trouver un accord avec l’agriculteur pour utiliser son terrain. Une tâche en plus ! « Il faut aussi assurer l’accompagnement musical de l’événement. Cette année, nous avons pu compter sur la Foulée folklorique, les fanfares réunies ou encore un groupe de jazz très sympa constitué de retraités vallonniers », ajoute Théo.
Démo de lutte devant 2000 personnes
Puis, ce sont les DJ de Jex, appuyés par quelques renforts, qui sont entrés en action jusqu’au petit matin. « Si on est très heureux des 2000 personnes accueillies durant la soirée, on peut aussi se dire satisfaits d’avoir maintenu éveillées une centaine d’entre elles jusqu’à la fermeture », rapporte Emile. Le sourire est également de mise pour le club de lutte du Val-de-Travers qui avait été invité pour faire une démonstration avant la partie officielle. « Nous sommes venus avec une quinzaine de lutteurs durant plus d’une heure trente. On a constaté un fort intérêt des plus jeunes pour ce sport. Ils ont pu essayer et beaucoup ont adoré », confie le président du club Marco Colò.
Pourquoi certains villages sont exclus du tournus ?
De quoi garnir un peu plus les rangs des juniors ? Il rigole : « Nous verrons bien si on voit de nouvelles têtes aux entraînements. Ceci dit, nous ne prenons aucun enfant en dessous de huit ans pour des questions physiques notamment. »
Pour les lutteurs, pas de fête fédérale cette année (elle a lieu tous les 3 ans). Leur saison prendra fin le 3 septembre en Valais. Pour ce qui est de la Fête nationale, la prochaine aura lieu dans l’un des quatre villages du centre du Vallon (Couvet, Môtiers, Boveresse, Fleurier) comme le veut le tournus mis en place. « Les normes de sécurité et le manque de place à disposition sont les principales raisons qui nous empêchent d’aller dans certains autres villages », termine Emile Margot.
Peu importe, tant que nous sommes tous sous le même drapeau, non ?
Kevin Vaucher