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La tempête NUC balaie un Valtra remanié
15-25, 9-25 et encore 9-25, le VBC Val-de-Travers n’a pas pesé bien lourd face à son voisin du NUC dimanche à espaceVal. La tempête est passée en cinquante minutes à peine et tout le monde a pu rentrer chez lui. Neuchâtel en gardant sa place de leader et Valtra en conservant son huitième rang. L’arrivée en cours de semaine de la joueuse brésilienne Ester Ribeiro Martins n’y a rien changé.
Le Courrier vous l’annonçait la semaine passée, le VBC Valtra s’est séparé de sa joueuse russe Marina Tushova. Ce qui libérait automatiquement une place dans l’effectif déjà peu nombreux. Le comité n’a donc pas tardé à bondir pour trouver une remplaçante. Et c’est du Brésil qu’a débarqué Ester Ribeiro Martins pour la fin de saison. Pour être plus précis, cette attaquante de 21 ans évoluait avec Istres Provence Volley cette année. Elle passe donc de la deuxième division française à la ligue nationale A helvétique. L’entraîneur Luiz Souza n’a utilisé que très épisodiquement son nouvel atout face au NUC. Il aura davantage de temps pour évaluer ses forces cette semaine à l’entraînement avant de lui offrir peut-être une place plus grande sur le terrain ce dimanche à Guin.
Peu de temps pour s’intégrer
À noter qu’avant d’arriver en France, Ester Ribeiro Martins (180 cm) jouait dans le club de Vôlei Marechal dans l’état de Paraná. Cela se trouve au sud du pays, pas loin de la frontière avec le Paraguay. Niveau dépaysement, elle doit être servie. Heureusement, sa compatriote et coach-assistante Ana Silva devrait lui permettre de s’intégrer au groupe et à son environnement un peu plus facilement. Tout comme l’entraîneur Luiz Souza, double national Brésilien et Portugais. Il le faudra bien car la saison avance inéluctablement et on se dirige vers les matches couperets. Pour résumer la situation, il y a dix équipes dans le championnat. Sept se détachent largement des trois autres que sont Valtra, Lugano et Toggenburg. Ces trois formations se disputeront la huitième place, significative de qualification pour les quarts de finale des séries finales.
Objectif : sortir de la dynamique perdante
Après onze rencontres, Valtra mène cette lutte à trois avec six points car il a mieux négocié les confrontations directes lors des matches « aller » (victoires tant sur Lugano que sur Toggenburg). Le club tessinois suit avec quatre unités alors que Toggenburg ferme la marche avec un seul point. Point d’ailleurs gagné contre l’équipe de Luiz Souza qui est la seule à avoir perdu des plumes face aux joueuses saint-galloises.
Il reste sept parties jusqu’à la fin de la saison et, hasard du calendrier ou non, Valtra affrontera ces deux adversaires directs lors des deux derniers matches de championnat. Tout pourrait donc être chamboulé le 29 janvier prochain à Lugano et le 5 février à domicile contre Toggenburg. D’ici là, peut-être que les filles du Vallon seront parvenues à se sortir de cette dynamique perdante dans laquelle elles se sont engouffrées il y a quelque temps. à chacun de prendre ses responsabilités pour y arriver.
Kevin Vaucher