Un kilomètre pour souffrir
Vous connaissez le kilomètre vertical ? Beaucoup comparent cette discipline à un mix entre la course de montagne et le ski-alpinisme. En fait, le principe est aussi simple que difficile. Il s’agit de parcourir mille mètres de dénivelé positif le plus rapidement possible. Les coureurs ne partent pas en peloton mais un par un selon le format du contre-la-montre. Une dizaine d’épreuves de ce type existent en Italie, en France et en Suisse. L’un des rendez-vous de ses adeptes se trouve à Fully (VS).
Une pente moyenne de plus de 50%
S’il s’agit du kilomètre vertical le plus court (1.9 borne), c’est aussi le plus rapide du monde. Sa pente moyenne dépasse les 50%, ce qui rend l’utilisation des bâtons indispensable. Quel Vallonnier est assez « fou » pour être allé s’y perdre le 21 octobre d’après vous ? Christian Fatton ? Perdu ! C’est le « sanglier catalan » Aleix Toda Mas. « Je n’ai pas l’habitude de ce genre de format mais j’y ai pris du plaisir. Je ne me suis pas trop soucié du chrono pendant la montée, j’ai surtout essayé de bien gérer la pente et de ne pas partir trop vite. Au final, l’expérience a été sympa mais j’ai trop d’autres objectifs en tête pour m’entraîner spécifiquement pour ce type de course. »
Le covasso-catalan n’est donc pas près de reprendre une dose de kilomètre vertical. Son temps de 35’35 l’a classé au 18e rang sur plus de 450 concurrents.
KVA