Tout dépend du vent*
Et si le vent cessait de souffler ?
Cette proposition n’est pas aussi loufoque qu’elle en a l’air. Des chercheurs de l’Union européenne (UE) ont découvert le « stilling » ou l’accalmie du vent. Ils montrent que la vitesse moyenne du vent terrestre a diminué de 0,5 kilomètre par heure chaque décennie, selon des données datant des années 1960 (voir l’article de Joe Dodgshun, 05.10.2017 dans Horizon, le journal UE de recherche et d’innovation).
Toutefois, la Suisse préfère suivre sa grande sœur l’Allemagne qui remplace l’énergie nucléaire par le courant produit par les éoliennes, le solaire et… le charbon, contrairement à la Finlande qui inaugure actuellement la centrale nucléaire la plus puissante d’Europe ! Alors, si la Suisse renonce à rehausser ses barrages alpins et si elle supprime ses centrales nucléaires, notre électricité proviendra de nos voisins qui, à leur tour, sont majoritairement dépendants du vent. Or, dépendre du vent pour produire une énergie aussi importante que l’électricité frôle l’inconscience.
Nos autorités, cependant, préfèrent suivre les dogmes du lobby éolien et proclament que toute résistance à leur « religion » est inacceptable. Au lieu d’encourager une réflexion rationnelle sur la production d’énergie dans notre pays, elles raccourcissent les recours contre l’autorisation de construction pour nous imposer ces machines étrangères. Les opposants, en revanche, affirment que si notre situation géographique et météorologique n’est pas favorable à l’implantation des éoliennes, il faut retourner aux sources d’énergie constantes (l’hydraulique et le nucléaire), qui ont fait leurs preuves, en laissant les aérogénérateurs aux pays venteux.
*Les éoliennes s’enclenchent à la vitesse du vent de 4 mètres par seconde (m/s), elles atteindraient leur production nominale avec un vent de 15 m/s et se déclenchent quand le
vent souffle à plus de 25 m/s. Pour suivre la vitesse du vent dans nos régions, allez sur le site internet : fr.windfinder.com
Richard Wilson, Travers