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Se perdre dans les bras du diable, pourquoi p...
Chroniques
29 novembre 2024

Théâtre des Mascarons

Se perdre dans les bras du diable, pourquoi pas ?

Non, le diable ne s’habille pas toujours en Prada. Et c’est bien là le problème. Comment le reconnaître ? Comment lui résister ? Parfois, le diable s’habille de façon à vous charmer. Bien habillé et propre sur lui, il s’ingénie alors à vous séduire. Pourquoi les âmes sont-elles tentées de se réfugier dans ses bras ? C’était le fil rouge du spectacle lyrique « La semence du diable », jouée le week-end dernier au théâtre des Mascarons de Môtiers.

Magnétique et… répugnant

Conçu comme un show télévisé, le scénario d’Ester Roma s’est habilement reposé sur l’ensemble instrumental « Histoires de Musique » pour accompagner la soirée. Sur scène, les six musiciens ont côtoyé le diable sur des airs comme Mefistofele de Boïto ou La Damnation de Faust de Berlioz. Le diable avait pris les traits de Rubén Amoretti, l’une des grandes voix de la scène lyrique internationale. Il a incarné à merveille le personnage. À la fois effrayant et captivant, il était grimé de façon à faire peur mais habillé avec de l’allure. Sa voix puissante avait quelque chose de magnétique mais son comportement frôlait parfois le répugnant.

Le public face au diable

Morceau après morceau, acte après acte, le public naviguait constamment entre deux sentiments : ce diable est séduisant mais il a des airs inquiétants de temps en temps. Comme ce moment où il saisit une croix dans les mains en hurlant, comme possédé lui aussi par certains démons. Petit à petit, les spectateurs ont été amenés à faire un choix. Lui faire confiance ou le repousser définitivement. Le diable est monté dans les rangs, cherchant un spectateur prêt à lui faire une place auprès de lui. Tout à coup, il s’assied. L’homme ne sait pas comment réagir. Lui mettre une petite tape ou le prendre par l’épaule. C’est la deuxième option qui a été choisie. Du coup, l’âme de cet homme est-elle définitivement perdue ? L’habit ne faisant pas le moine ni le diable (Prada ou pas Prada), ne le blâmons pas et laissons à ce spectateur une chance de rédemption…

Kevin Vaucher

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