Ce qu’on pourrait appeler des interclubs d’automne sans finales permettent actuellement aux joueuses du TC Couvet de se familiariser avec la 2e ligue féminine. L’unique équipe de tennis femmes du Vallon est aussi la seule regroupant des éléments du TC Fleurier et du TC Couvet. Un bien beau mélange qui rend toutes ces copines particulièrement compétitives. Elles l’ont immédiatement démontré à ce niveau le 5 septembre pour leur premier match contre les Bernoises de Bolligen.

On est allé chercher trois points même si on a officiellement perdu la rencontre parce que nous avons gagné moins de sets que nos adversaires,

expose la capitaine Anne-Valérie Berthoud.

Le bal des occasions manquées

Samedi dernier, elles ont reçu le TC Schlossmatte (Nidau) pour continuer leur découverte et elles s’attendaient à souffrir davantage.

On a jeté un œil sur le ranking de leurs joueuses et on a vite vu qu’elles étaient mieux classées que nous. Mais on va jouer le coup à fond.

Parole tenue puisque Mariette Struchen (1-6 / 6-3 / 8-10) et Sandra Schlaeppi (7-6 / 6-7 / 7-10) ont titillé leur concurrente respective jusqu’au tie-break. La seconde s’est même procuré trois balles de match. Anne-Valérie Berthoud a également frôlé la victoire mais sans réussir à concrétiser non plus (6-7 / 6-2 / 9-11). Ces trois duels auraient très bien pu pencher dans le camp vallonnier avec un peu plus de réussite et parfois plus de tranchant dans les coups décisifs. Dans le dernier simple de la journée, Masami Füeg-Nakamura (R7) n’a en revanche rien pu faire face à une opposante classée R5, soit deux « catégories » supérieures à elle.

Pour conclure cet affrontement, deux doubles ont été joués. Privé de Valérie Marquis, le TC Couvet a tenté de résister au mieux mais tant la paire Schlaeppi-Struchen (6-7 / 1-6) que le duo Katia Currit-Füeg-Nakamura (0-6 / 1-6) en ont pris plein la raquette.

On a quand même montré des choses intéressantes sur le terrain et on essaiera de faire encore mieux ce samedi 18 septembre à domicile contre Romont (dès 13 h),

prêche la capitaine pour motiver les troupes. Des troupes qui sont prêtes à s’agrandir si des joueuses sont intéressées à les rejoindre.

Une blessure est vite arrivée et si nous pouvions avoir un ou deux renforts ce ne serait pas de trop pour se parer à cette éventualité. Que les motivées se rassurent, l’ambiance est très bonne chez nous. Après chaque match, on fait un repas ensemble car on est une bonne équipe de cuisinières. Pour ça aussi, on se complète bien je dois dire.

Alors, une Vallonnière prête à mettre le tablier pendant et après l’effort ?

Kevin Vaucher