Rajeuni et renouvelé à la mode locale, Valtra est toujours là !
Inutile de revenir sur le passé que tout le monde connaît maintenant. Le VBC Val-de-Travers ne joue plus en ligue nationale mais il maintient plus que jamais son activité pour le volley au Val-de-Travers. En plus de sa petite trentaine de juniors et de ses deux équipes loisirs, Valtra alignera aussi une équipe féminine en troisième ligue cette année. Résolument tourné vers la formation, dirigé par un comité directeur restreint et rajeuni, le club veut croire à un avenir serein.
Le calme est revenu dans les salles de gym d’espaceVal. Ces dernières saisons, Valtra a traversé quelques turbulences mais c’est maintenant derrière lui. Un nouveau comité est en place. Il se construit autour d’un duo de Vallonniers, déjà engagés dans d’autres événements sportifs de la région comme Chasseron-Buttes. Guillaume Mairy et Thierry Schlaeppi ont notamment repris à leur compte les entraînements de la petite trentaine de juniors du club. « Il n’y a pas de président, nous fonctionnons avec un comité restreint qui prend les décisions de façon collégiale », martèlent-ils posément.
Les jeunes prennent des responsabilités
Dans ce nouvel organigramme, on ne trouve plus de trace de l’ancien entraîneur Luiz Souza. Certains éléments d’expérience, comme Jean-Marc Roy, sont encore présents. Surtout, des jeunes ont pris des responsabilités. « Neven Mairy (site internet – gestion de la communication numérique) et Yaël Bernashina (licences) apportent du sang frais bienvenu. Nous avons besoin de cette relève pour que le club poursuive son renouvellement et assure son avenir. » L’apport du premier sera double puisqu’il suit actuellement des cours pour devenir arbitre de volley. Le duo Mairy-Schlaeppi n’en fait pas mystère, la concurrence s’est accrue au niveau de l’offre sportive féminine au Vallon.
Une totale transparence
« Le foot féminin prend de l’ampleur alors que le volley était traditionnellement le sport féminin de prédilection dans notre région. Mais c’est une concurrence saine alors ce n’est pas un problème. » Le fait de ne plus faire de présentation/démonstration de volley auprès des écoles a aussi son impact. Il est plus difficile d’avoir de la visibilité pour Valtra. « Les forces nouvelles vont typiquement nous être utiles pour mieux nous rendre visibles. Nous n’avons rien à cacher, nous allons miser sur une totale transparence », promettent-ils. Rappelons aussi que Valtra n’est pas exclusivement un club féminin. Les garçons sont les bienvenus. Deux équipes mixtes sont d’ailleurs inscrites en catégorie loisirs.
Le contingent de 3e ligue se construit maintenant
« Il y a un bon dynamisme dans le canton avec 32 équipes loisirs, réparties en 4 classes de niveaux. » Les Vallonniers ont des représentants dans les deux meilleurs d’entre eux. Finalement, le club entend maintenir une équipe féminine, bien qu’elle ne jouera pas en ligue nationale. « Nous partons de la base en troisième ligue. L’idée est de donner du temps de jeu à nos jeunes et de permettre à des éléments plus expérimentés de faire du volley sans trop de contraintes. Le seul entraînement de la semaine a lieu le vendredi soir (19 h ou 20 h). Nous sommes encore en train de construire l’équipe donc avis aux personnes intéressées à transmettre leurs connaissances et à partager leur passion avec une jeune formation. » L’objectif sera fixé en cours de saison. « Il n’est pas exclu d’envisager de monter d’un échelon si on s’aperçoit que l’envie et que le niveau sont là. » Début de ce nouveau chemin, le 29 septembre, avec le premier match de la saison.
Kevin Vaucher
Marie-Claude Chédel, devant la peinture murale du dojo qui remonte à son enfance.