Canton de Neuchâtel
Nouveau centre d’accueil pour réfugiés
Près de six mois après le début de la guerre en Ukraine, le dispositif d’accueil du Canton de Neuchâtel s’élargit avec l’ouverture d’une structure d’hébergement collectif supplémentaire. Le système actuel est donc composé de trois centres (Tête de Ran, Couvet et désormais Perreux), d’un réseau d’appartements couvrant l’ensemble du canton et de nombreuses personnes et familles d’accueil. La Croix-Rouge neuchâteloise poursuit son action de soutien des familles d’accueil et la Plateforme précarité consolide son travail de coordination des actions citoyennes en lien avec la situation ukrainienne.
Anticiper les prochains mois
Les deux centres de premier accueil du canton, Tête de Ran et Couvet, sont aujourd’hui occupés au maximum de leur capacité, malgré les hébergements dans les familles d’accueil qui continuent d’être importants et les réguliers transferts vers les appartements du second accueil.
Face à cette situation et afin d’anticiper une augmentation probable du nombre de personnes à accueillir dans le canton, le Conseil d’État a validé la mise en exploitation progressive d’une structure d’hébergement collectif supplémentaire. Dans des bâtiments propriété de l’État, à l’ouest du site de Perreux sur le territoire de la commune de Boudry, le nouveau centre collectif offre une capacité d’accueil de 130 places et la scolarisation des enfants y sera assurée.
En parallèle, le service des migrations (SMIG) ne ménage pas ses efforts pour trouver des appartements en nombre suffisant et adaptés à l’accueil des personnes fuyant la guerre en Ukraine. Il poursuit ses recherches dans un contexte du marché du logement tendu (il reste très difficile de trouver des studios ou des appartements de 2 pièces). Il compte sur l’engagement des gérances et des particuliers qui auraient des appartements à disposition.
L’offre en famille d’accueil tend elle à se réduire progressivement. L’élan de solidarité sans précédent qui a permis de faire face aux besoins urgents après le début de la guerre concerne toutefois encore près de 250 foyers neuchâtelois qui hébergent quelques 600 réfugiés en provenance d’Ukraine.
Comm.