L’ex-international Thomas Déruns a fait son retour au jeu à Fleurier !
Belle surprise que celle vécue hier soir par les 228 spectateurs du Centre de sports de glace de Fleurier. Venus pour assister au duel de 1re ligue entre Fleurier et Morges, ils ont également pu assister au retour au jeu d’une légende du hockey suisse. Un homme qui a porté le maillot national à de multiples reprises. Un homme qui a honoré plus de 850 fois les patinoires de ligue nationale du pays de sa présence. Cet homme n’est autre que Thomas Déruns.
Le mythique numéro 27 devient le numéro 66
Le puissant attaquant avait pris sa retraite de joueur en 2017 après une dernière saison passée au Lausanne HC. Il avait précédemment porté les couleurs de La Chaux-de-Fonds, de Genève et de Berne, fêtant deux promotions en LNA durant sa carrière. À 41 ans, le Chaux-de-Fonnier occupait un poste d’assistant coach à Forward Morges depuis quelques mois. Mais les nombreuses absences dans l’effectif vaudois a plaidé pour un retour aux affaires sur la glace. C’est donc devant le public vallonnier que le mythique numéro 27 (qui porte le numéro 66 désormais) a ressorti son équipement du placard.
Fabrice Maillat et Régis Fuchs en tribunes
Dans les gradins, son vieil ami du HC La Chaux-de-Fonds Fabrice Maillat ne pouvait pas manquer ça : « Quand j’ai entendu dire que Thomas allait rejouer ce soir à Fleurier, je lui ai immédiatement envoyé un message pour lui demander confirmation. Il m’a rapidement confirmé la nouvelle et je suis donc naturellement venu ce samedi soir. J’ai suivi la rencontre avec son papa et c’était sympa d’assister à ce moment. » Une autre gloire du hockey suisse était également en tribunes puisque Régis Fuchs avait également fait le déplacement. Rappelons que son fils Robin a été engagé par le CP Fleurier pour cette saison 2023/24.
Sur la glace, le match n’a pas souri aux Vallonniers et c’est donc l’équipe de Thomas Déruns qui est repartie avec les trois points (2-3). Le « revenant » aurait même pu avoir le dernier mot de la soirée si son envoi n’avait pas trouvé le poteau de la cage défendue par Sven Moritz à cinq minutes de la fin du match. L’attaquant jaune et noir Victor Gudel partage son avis sur ce match forcément un peu spécial. Il évoque notamment le moment où les Fleurisans ont appris que Thomas Déruns leur ferait face avec Morges ?
Kevin Vaucher
On ne le dira jamais assez. Il n'y a pas de mauvais moment ni de mauvais endroit pour ouvrir son Courrier ! Bravo pour l'audace de cet entre-deux scène qui nous a bien fait rigoler.