Les portes se sont ouvertes sur un grand week-end aux bayards !
Des repas, un marché de noël, une inauguration de WC adapté aux personnes souffrant de handicaps, un atelier d’origamis et une exposition de photos et de peintures dans tout le bâtiment : les Échanges scolaires s’ouvrent sur un week-end bien rempli. « Nous avons encore ajouté un karaoké, ce soir, après le repas. Il restait un peu de place pour une activité supplémentaire », plaisante le gérant du lieu Jean-Marc Montandon. Ainsi, la grande infrastructure bayardine renforce son statut de salle polyvalente, capable d’accueillir des événements privés (mariages, anniversaires, fêtes de famille,…) et des manifestations publiques.
Un WC pour les personnes en fauteuil roulant
L’un des moments marquants de la matinée a été l’inauguration du tout nouveau WC, adapté aux personnes en fauteuil roulant. « Ce n’était pas une obligation de le construire mais le comité du conseil de fondation des Échanges scolaires a quand même choisi d’investir dans cette infrastructure pour être encore plus inclusif ». Au riz-de-chaussée et à l’étage, 23 exposants ont décidé de poser leurs stands le temps du week-end. On y trouvait notamment le duo mère-fille Iervolino, l’Union des femmes paysannes du Val-de-Travers, le brocanteur Zébulon, les massages de Gladys Tharin, Valérie Aeschbacher et ses cartes de voeux ou encore Josette L’Eplattenier avec sa vieille mécanique de chez Dubied.
Au travail sur une vieille machine Dubied
La styliste et couturière de Couvet travaille avec une ancienne machine de l’usine Dubied, datée de 1945. Pas besoin de courant pour l’activer, c’est à la force des mains que les vêtements se créent devant les yeux des visiteurs. « Pour un bonnet double couche, il faut compter environ 15 minutes de préparation . La personne choisit les couleurs de fil qu’elle souhaite puis j’installe les bobines sur la machine et c’est parti ! »
Quinze minutes et quelques manipulations plus tard, le bonnet a pris vie à la force des bras uniquement. Le vêtement prend forme au gré des allers et venues manuels de la couturière. Un procédé qui a de quoi interpeller aussi bien les jeunes que les plus anciens, souvent conquis par cette façon de faire. « C’est incroyable, c’est la première fois que je vois ça », lâchait une jeune femme attirée par le bruit lénifiant de la « vieille Dubied » !
Kevin Vaucher