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Vous êtes ici : Accueil1 / Numéros2 / Numéros 20223 / N° 2022.094 / Les cinq « bandy » du Vallon
9 mars 2022

Les cinq « bandy » du Vallon

Vous ne le savez certainement pas encore mais le Val-de-Travers est devenu la terre du bandy en Suisse depuis quelques années. Cʼest le seul endroit du pays où un club a été créé. Ce qui est un peu embêtant pour mettre sur pied un championnat, on est dʼaccord. Mais ce qui en fait un atout de taille lorsque les sélections nationales procèdent à leur recrutement. Trois Vallonnières figurent ainsi dans la sélection de lʼéquipe féminine qui sʼenvolera du 21 au 27 mars en Suède pour participer aux Mondiaux. Les Covassons Thierry Page et Gabriel Uelligger encadreront les seize joueuses retenues.

Bon, je suis sûr que beaucoup dʼentre vous se demandent ce que peut bien être le bandy. Alors soyons clair mais bref. Le bandy, ou hockey russe, est une sorte de mélange entre le hockey sur glace et le foot. Ça se joue sur de la glace comme le hockey mais ça se passe sur une surface de taille similaire à celle dʼun terrain de foot (60 mètres de large sur 100 mètres de long). La cage mesure 2.1 mètres de haut et 3.5 mètres de large et lʼune des gardiennes de lʼéquipe de Suisse féminine est justement une Vallonnière. Il sʼagit dʼAngie Rey.

Avec la gardienne du CP Fleurier Angie Rey

La jeune fille de bientôt 19 ans est aussi lʼune des gardiennes de lʼéquipe féminine du CP Fleurier.

De nombreuses joueuses de bandy font du hockey sur glace en Suisse romande (ce nʼest pas un sport très connu outre-Sarine). Cʼest compatible de faire les deux car il nʼy a pas de championnat de bandy. Le seul club qui existe est celui du Val-de-Travers,

expose le président de la fédération helvétique Gabriel Uelligger. Difficile de créer un championnat dans ces conditions.

Mais on ne désespère pas dʼy arriver à moyen terme. Si trois ou quatre équipes se créent dans les prochaines années alors on pourra imaginer faire un mini-championnat.

Si ce souhait se concrétise, ce sera plutôt du rink bandy, cʼest à dire du bandy sur une patinoire standard.

20ʼ000 francs de budget

Au niveau national, lʼéquipe de Suisse a participé pour la première fois à des championnats dʼEurope en 1913 à Davos puis lʼintérêt sʼest très vite éclipsé.

Tout a commencé à se recréer entre 2006 et 2010. Les femmes ont pu participer pour la première fois aux Mondiaux en 2018 (Chine) alors que les hommes ont dû attendre une année supplémentaire pour y prendre part.

Et rien ne va de soi quand on est une si petite fédération sportive. Comment convaincre des sponsors potentiels qui nʼont parfois jamais entendu parler de ce sport ?

Depuis que je suis président de la fédération suisse de bandy en 2019, je parle avec mon coeur et ma passion lorsque je dois présenter ce sport. Des fois ça marche, des fois pas mais on arrive quand même à faire vivre nos deux équipes nationales.

Le budget annuel est de 20ʼ000 francs.

Naïs Tüller et Olivia Rey aussi du voyage

En Suisse, la terre la plus propice au bandy est le Vallon. On le constate cette année encore, trois joueuses sur les seize sélectionnées viennent dʼici. Olivia Rey et Naïs Tüller accompagneront Angie Rey du 21 au 27 mars en Suède. Si on y adjoint le coach national Thierry Page et Gabriel Uelligger (les deux viennent de Couvet), le Val-de-Travers représentera un quart de la délégation qui sʼenvolera pour les Mondiaux à venir.

Jʼai envie de dire que cʼest presque logique. Les activités du club du Val-de-Travers et celles de la fédération suisse ne faisaient quʼune jusquʼen 2019. En 2017, deux matches dʼexhibition ont été organisés à Fleurier entre lʼéquipe dʼAllemagne et lʼéquipe locale. Cet événement a déclenché plusieurs adhésions au club chez les spectateurs dont la mienne.

Sʼouvrir des opportunités internationales

Cet ancien modeste hockeyeur du championnat des montagnes souligne aussi lʼaccessibilité de ce sport.

Au bandy, il nʼy a pas beaucoup de joueurs et de joueuses, ça ouvre donc de réelles possibilités de représenter son pays lors dʼévénements internationaux.

Le son de cloche est le même du côté du sélectionneur de lʼéquipe de Suisse femmes Thierry Page. Depuis cinq ans, il participe au développement de ce sport en Suisse et au Val-de-Travers. Il y voit une énorme chance à saisir pour vivre des aventures hors du commun.

Si cʼest quelque chose de très amateur chez nous, cʼest très encadré et professionnel lorsquʼon participe à des mondiaux par exemple.

Des Ponts-de-Martel aux escortes policières russes

Ces mondiaux sont souvent organisés par les grandes nations que sont la Russie, la Suède, la Finlande et la Norvège. Lʼéquipe de Suisse bascule alors dans un autre monde fait de conférences de presse, de transports en car depuis lʼaéroport, de sécurité rapprochée et de matches devant 500 à 1000 spectateurs.

Je me rappelle quʼune voiture de police nous suivait dans tous nos déplacements en Russie pour nous ouvrir la route entre lʼarène et lʼhôtel. Ça fait tout drôle de passer de la patinoire des Ponts, où nous nous entraînons aujourdʼhui (le 6 mars), à ce genre de réalités,

développe Thierry Page. Pour ceux qui sont intéressés à découvrir, peut-être un jour, une autre dimension, le club du Val-de-Travers organise deux entraînements dʼessai le 13 et le 20 mars de 17 h 15 à 18 h 30. Prêts pour faire le saut entre la patinoire des Ponts, les escortes policières russes ou lʼeuphorie suédoise ?

Kevin Vaucher

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