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Vous êtes ici : Accueil1 / Numéros2 / Numéros 20253 / N° 2025.474 / « Ion » a pour tout le monde!
Portrait
19 décembre 2025

« Ion » a pour tout le monde !

« Ion » est un prénom grec qui signifie « aller vers » ! Aucun autre mot n’irait mieux à Ion Karakash qui le porte si bien ! Car avec lui, il y en a vraiment pour tout le monde. L’homme de foi de 77 ans s’est démené tout au long de sa vie de pasteur pour ne jamais laisser en bord de route une seule personne. Un métier parfois éprouvant où les histoires ne finissent pas toujours aussi bien que dans les films. Comme lorsqu’il rend des visites régulières à une petite fille, gravement malade, pour lui apprendre le latin dans l’ambiance froide du Chuv. Sans « happy end » malheureusement. Portrait d’un « sage » qui fait le bien autour de lui !

Donner, réconforter, aider, épauler et encore donner de sa personne. Voilà qui quadrille bien le chemin de vie emprunté par Ion Karakash. Le « sage » a tellement donné dans sa vie qu’il a fini par en faire un burn-out, en 2011. Moment choisi pour entrer dans une retraite toute relative (ndlr : il continue de présider une douzaine de cultes par année). En parlant de chemin, le sien était tout sauf tracé dans le domaine de la religion : « Mes parents étaient loin de l’église mais j’ai grandi à Genève et mes copains protestants m’ont sans doute influencé. Le gros problème de santé que j’ai eu vers 16-17 ans m’a probablement aussi poussé vers la théologie. »

Des familles accompagnées sur quatre générations

Ses parents, qui étaient-ils justement ? « Des Grecs de Turquie. Et comme ce n’était pas la grosse entente entre ces deux pays (il sourit), on est venu se réfugier en Suisse quand j’avais 10 ans. » Il restera à Genève jusqu’en 1980 et la fin de ses études. « L’un de mes meilleurs amis, pasteur à Môtiers, m’a dit qu’un poste se libérait à Fleurier et qu’il ne serait pas contre l’idée que ce soit moi qui l’occupe. » Et voilà comment Ion, son épouse et le petit Jean-Nathanaël sont arrivés au Val-de-Travers. « Jean-Nat avait un an et il ne l’a plus quitté. Moi j’ai eu le coup de cœur immédiat pour la région.
Quarante-cinq ans plus tard, je m’émerveille d’avoir pu suivre de nombreuses familles sur trois ou quatre générations. » Il a aussi vu défiler quelque 450 catéchumènes « dont certains me reconnaissent encore », précise-t-il.

Jean-Nathanaël ? « Je crois qu’il n’a pas trop mal réussi »

Fier ? Non, ce n’est pas le genre. Mais heureux d’avoir pu être utile à autant de personnes. S’il est retourné travailler quelque temps à Genève, le pasteur n’a plus jamais laissé tomber le Vallon. « J’habite à Môtiers où je suis locataire. Mon propriétaire n’est autre que mon fils », aime-t-il s’en amuser. Un fils qui n’a d’ailleurs pas suivi les traces de son papa. Est-ce qu’il aurait aimé partager sa foi avec Jean-Nat ? « Il a suivi sa propre route et c’est très bien ainsi. Je crois qu’il n’a pas trop mal réussi (rires). Je suis fier de lui. » Cela n’empêche pas le père et le fils de partager beaucoup de choses : « Des visions de la vie et un engagement politique marqué par la même couleur (ndlr : socialiste). Et même si mon fils n’est pas présent à l’église tous les dimanches, il a la foi ancrée en lui malgré tout. Cela l’a parfois aidé à prendre les bonnes décisions dans des moments cruciaux, notamment lorsqu’il était conseiller d’État. »

L’amour partagé de la cueillette des champignons

Les deux hommes sont aussi liés par l’amour de la cueillette des champignons. Et avec son épouse ? C’est la musique qui les relie au niveau de leurs passions communes : « Elle est prof de flûte et il m’arrive de l’accompagner au piano de temps en temps », dit celui qui a déjà fait vibrer l’orgue pour « dépanner » lors de certains cultes. « À l’époque, tout était moins stressant. Nous étions 11 à 12 pasteurs et diacres au Val-de-Travers alors qu’ils ne sont plus que 3 ou 4 aujourd’hui. » Ion, quant à lui, n’a pas fini de donner de sa personne. Il vient de sortir un livre de poèmes (Marc, Subtilités et surprises du plus ancien des Évangiles) pour fêter ses 77 ans… « L’âge où on doit arrêter de lire Tintin », glisse encore ce taquin. Définitivement, comment ne pas avoir envie d’aller vers « Ion » après avoir lu tout ça ?

Kevin Vaucher

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