• Facebook
  • Instagram
Courrier du Val-de-Travers hebdo
  • Exclusivités web
  • Actualité
  • Rubriques
    • Commune
    • Chroniques
    • Où sortir
    • Billets
    • Politique
    • Portraits
    • Lettres ouvertes
    • Faits divers
    • Traditions
  • Sport
    • Football
    • Volleyball
    • Hockey sur glace
    • Sports d’hiver
    • Tennis
    • Cyclisme
    • Course à pied
    • Tir
    • Lutte
    • Autres
  • Journal digital
  • Contact
  • Rechercher
  • Menu Menu
Vous êtes ici : Accueil1 / rubriques2 / Lettres ouvertes3 / Il est des mésaventures dont on se passerait bien…
Lettres ouvertes
20 décembre 2022

Il est des mésaventures dont on se passerait bien…

Voici un mois, une mienne amie du 3e âge se rend chez son médecin et demande à pouvoir lui parler. Refus catégorique. Qui dit cela ? La dame de son secrétariat… sans chercher à en savoir plus quant à la raison profonde qui amène la patiente à le réclamer… pas très professionnel… et moi qui croyait que Cerbère ne gardait que les Enfers…

Patiente, le mot est bien choisi : il en faut de la patience, quand on est mal en point. Depuis samedi, une autre amie, vingt ans de moins au compteur que la première, attrape un lumbago. Aïe ! Un malheur n’arrivant jamais seul, voici que la dame se met à vomir : allez vite atteindre vos commodités lorsque le moindre déplacement vous fait mal…

Autre médecin, mais pas autre méthode d’agir : « Pas le temps, surchargé ! », assène son secrétariat. Cerbère, encore et toujours… la deuxième tête, sans doute… Voici la troisième : mon amie appelle le numéro du médecin d’urgence, on lui répond : « Mais, Madame, vous avez un médecin traitant… »

Comme le dit si bien ma très, très patiente amie (qui attend toujours que son cher médecin veuille bien la rappeler…), c’est un cercle vicieux, on n’en sort pas… à moins d’appeler l’ambulance, mais elle s’y refuse à juste titre : il pourrait y avoir une urgence vitale, et elle se sentirait responsable si son égoïsme dû à la douleur venait à provoquer un drame… et pas question de surcharger les urgences, on nous le dit assez, n’est-ce pas ?

Les grandes douleurs sont muettes, mais qu’en est-il des grandes indignations ? Ce que je viens de décrire est-il devenu la triste norme, qui plus est dans un pays réputé moderne et cité, paraît-il, en exemple du point de vue médical et médicinal ? Le très regretté serment d’Hippocrate aurait-il fait place au serment d’hypocrite ? Payons-nous des sommes astronomiques uniquement pour être laissés sur le bas-côté, tel un auto-stoppeur que personne n’accepte de prendre en charge ?

Je suggère deux choses : la première, la possibilité de consigner le montant des primes d’assurance-maladie, comme on peut le faire en cas de litige entre un locataire et son propriétaire. La deuxième : relire le livre de Louis Tamain « Médecin de campagne », époque où les moyens médicaux étaient moindres, mais où le malade avait une place préférentielle par rapport au revenu du praticien…

À bon entendeur !

Sylvain Moser, Les Verrières

Articles qui pourraient vous intéresser

Courrier Hebdo

Le journal

Nous soutenir

Abonnement papier

Tarifs des annonces

À propos

Historique

Imprimerie Montandon

Contact

Heures d’ouverture

Lundi-jeudi: 8h-12h / 13h30-17h
Vendredi: 8h-12h

Fermetures annuelles

Courrier du Val-de-Travers Hebdo 2025 | réalisé et maintenu par Karbonic - communication technique
  • Facebook
  • Instagram
La magie de Noël a opéréC’est dans la cour du collège du village que le Marché des Fées s’est déroulé. © Philippe DebièveEncore quelques mots sur l’Ukraine…
Faire défiler vers le haut