Chaque année, la cérémonie des Oscars récompense le meilleur du cinéma américain. Chaque année depuis 2001, le Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG) récompense de son côté ce qui se fait de mieux en matière d’horlogerie mondiale. La 22e édition s’est déroulée le 10 novembre au Théâtre du Léman. Le président du GPHG, Raymond Loran, accepte volontiers cette comparaison avec les Oscars. Coïncidence ou clin d’oeil, le maître de cérémonie était l’acteur français Edouard Baer cette année.
Mais le mélange des genres s’arrête là car c’est bien le savoir-faire de l’industrie horlogère qui était récompensé par l’Académie de 650 membres et par le jury. Ils devaient départager 84 montres et 6 horloges dans 15 catégories différentes (ainsi que plusieurs prix spéciaux). Le Graal du Grand Prix d’Horlogerie de Genève est la prestigieuse Aiguille d’Or. Cette année, elle est revenue à la maison genevoise Maximilian Büsser and friends.
Le Val-de-Travers a également été à l’honneur puisque trois marques établies au Vallon ont été primées. Parmigiani Fleurier a remporté le Prix de la montre femme avec sa Tonda PF Automatic. Ferdinand Berthoud a glané celui de l’Exception Mécanique avec son modèle FB 2RSM.2-1. Finalement, le Prix de la Montre Métiers d’Art a été remis à Voutilainen pour sa montre Ji-Ku.
Mentionnons aussi les deux prix reçus par Hermès, pour deux montres équipées de mouvements signés Vaucher Manufacture Fleurier (Prix Complication pour femme et Prix Complication pour homme. Montre ou sans montre au poignet, on peut applaudir ces quatre entreprises horlogères pour ces récompenses qui ont mis en lumière l’excellence des compétences vallonnières dans ce domaine.