Hommage à Jacques Béguin
Adieu l’ami !
Jacques Béguin s’en est allé jeudi dernier. Le Val-de-Travers est triste car Jacques n’y comptait que des amis.
La Commune de Val-de-Travers perd un citoyen d’honneur, titre ô combien mérité tant son engagement en faveur du regroupement des villages fut intense. La région perd un citoyen engagé aux plans associatif, culturel, sportif et politique. Le Vallon perd une figure, un rassembleur, un grand Monsieur, un ambassadeur de la région.
Oui, Jacques Béguin n’avait que des amis. Nombreux sont donc celles et ceux qui, aujourd’hui, sont tristes et en pensées sincères et profondes avec lui et ses proches. Toutes celles et ceux qui l’ont connu et côtoyé de près ont non seulement apprécié sa présence, sa bienveillance et son humanisme, mais ont grandi à son contact.
Car Jacques possédait cette faculté rare de mettre en valeur ses interlocuteurs, grâce à son sens de l’écoute, sa compréhension de l’autre, son empathie, son soutien sincère et sans faille. La grande classe d’un diplomate que l’on n’entendait jamais émettre la moindre critique à l’encontre de quelqu’un… Un homme droit, juste et bon, au sens de l’humour particulier, parfois aiguisé mais jamais méchant.
Cette élégance qui caractérisait son propos, sa posture et son attitude, demeurera dans toutes les mémoires. Comme sa simplicité, sa discrétion, son humilité. Sans occulter ses innombrables qualités que Jacques détestait afficher, son intelligence, sa culture, ses connaissances, sa pertinence d’analyse de la société et de la vie, sa curiosité sans faille et sa passion pour la vie publique. Son amour des gens ! Avec Jacques, à l’écoute de ses nombreux voyages et séjours de par le monde, à la sagesse de son propos, à sa capacité à relativiser les choses de la vie, on se construisait. Ces dernières années encore, sa vaillance, son courage, sa pugnacité à combattre la maladie ont servi d’exemple.
à Chantal, Stéphanie et Alexandrine, nos très sincères condoléances, nous garderons de Jacques le souvenir impérissable d’un homme bon.
Claude-Alain Kleiner