En panne de leaders, Fleurier cherche toujours la victoire !
Fleurier – Tramelan 1 – 2 (1-1, 0-1, 0-0). Les étoiles du Courrier : *Volery **S. Dubois ***Pelletier
Le CP Fleurier n’est pas parvenu à briser la série de défaites sur laquelle il patine depuis six rencontres. Samedi soir, les Fleurisans ont d’abord très bien négocié leur début de partie contre Tramelan avant de n’exister qu’à travers les belles parades de leur portier Sven Volery. Pour sa deuxième titularisation de la saison, le gardien de 22 ans a été le seul élément vallonnier a être resté en état de veille permanent sur la glace. Il a notamment tenu son équipe à flot durant la période médiane dans laquelle les « jaune et noir » n’ont simplement pas existé. Offensivement parlant, ce fut tout simplement le désert…
Les leaders subissent plus qu’ils n’entreprennent
Le meilleur attaquant présent sur la glace fleurisanne ce week-end a été Sandy Dubois et ses 20 ans seulement. Un fait qui étonne quand on regarde les patronymes inscrits sur la feuille de match des Chats. Camarda, Fleuty, Fuchs, Pécaut et quelques autres sont tous des « pointeurs en puissance ». Et pourtant, ils sont restés muets. Cela arrive, bien sûr. Mais quand les revers s’accumulent, c’est aux leaders – justement engagés pour porter ce statut – de rester debout et de tirer le reste de l’équipe. Or, ils ont subi plus qu’ils n’ont entrepris. Ils ont essayé mais ce fut terriblement brouillon. Il ne faut pas les incriminer mais il faut dire la réalité. Si on le dit aussi clairement, c’est que l’on sait que ces joueurs valent beaucoup mieux que ce qu’ils présentent actuellement.
« On ne peut pas jouer à la place des joueurs »
Soyons clair, hormis le match manqué de samedi soir, l’équipe de Nicolas Motreff se défend plutôt bien sur la glace pour un néo-promu. Le travail de l’entraîneur n’est pas plus à remettre en cause. C’est le premier à chercher des solutions et à tourner cette série de défaites dans tous les sens pour tenter d’y mettre fin. Mais comme il le dit si bien, « on ne peut pas jouer à la place des joueurs. » D’ailleurs, cette situation était plutôt prévisible.
Un club qui change de ligue a toujours besoin de deux à trois ans pour amortir le choc et bâtir un groupe régulier et compétitif. Sauf si le budget est illimité, ce qui n’est pas le cas au CP Fleurier. Néanmoins, une équipe se construit aussi à travers les réactions qu’elle est capable de donner en réponses aux échecs et à l’adversité. Contre Tramelan, les Fleurisans n’ont pas su réagir à l’égalisation tombé à la dixième minute et c’est cela qu’on peut porter dans la colonne des torts vallonniers. À l’heure du constat, Nicolas Motreff n’éludait aucune question et cherchait déjà à trouver des solutions :
En quête du fameux déclic !
Le mot est lâché : le CP Fleurier est désormais en quête du fameux déclic pour mettre un terme à la spirale négative actuelle. Comme l’a relevé le coach fleurisan, il faut aller le titiller en tirant davantage au but. On pourrait également ajouter qu’il faudra que certains leaders relèvent enfin la tête et qu’un équilibre soit trouvé avec la défense. Car les deux fois que les Vallonniers ont marqué plus de trois buts , ils ont malgré tout concédé la défaite. L’impact offensif s’étant fait au détriment de la couverture défensive. On peut faire confiance à ce CP Fleurier si travailleur : il va tout faire pour chercher ce déclic ! Quand le trouvera-t-il ? C’est une autre question ! Adelboden, où les Chats se déplaceront samedi prochain, semble être un lieu parfait pour mettre la main dessus !
Kevin Vaucher